Taurize Avril2015
Une dizaine de marcheurs à l'appel par une très belle journée de printemps et les "godillottes" sont en nombre supérieur : messieurs, ça va chauffer !! Ces dames se préparent pour nous en montrer !
Nous sortons du village en suivant un ruisseau qui coule à plein régime, à cette époque de l'année. Une retenue a été aménagée et que voit-on en s'approchant : à priori ce qui semble être des truites !
Effectivement, les femmes ont pris les choses en main et le rythme est déjà soutenu, dans cette première montée et Jean semble un peu à la traîne !
Vue sur le village de Taurize et sur la droite, Serviès-en-Val.
Tout au long du chemin, nous rencontrons une profusion de Corroyere à fleur de myrte ( le Redoul en occitan), en pleine floraison.
Le chemin serpente au milieu d'un épais maquis de buis, chênes verts, genévriers,pins, chênes verts et autres espèces buissonnantes qui font la joie des sangliers.
Et au détour du chemin, une retenue d'eau qui apporte un peu de fraîcheur avec sa belle couleur turquoise.
Et à l'approche du sommet, les hommes ont repris le dessus et nos 3 "GP'istes" sont maintenant en tête.
Dans les prairies sommitales, on rencontre pêle mêle des Muscari et des Narcisses et plus loin, des Coucous ( Primevères), fleurs qui annoncent le printemps.
Et enfin au sommet, les falaises calcaires du Caoussé, pour nous presque aussi belles que celles d'Etretat mais beaucoup moins connues pour nos amis normands et qui dominent le hameau de Mayronnes.
L'heure du casse-croûte a sonné, dans un coin abrité du vent marin un peu frais qui souffle depuis ce matin, suivi d'un peu de farniente pour nos amazones : la vie est belle !!!!!!!! Serait-ce la fatigue, les vapeurs du jus de la treille ou celles de la liqueur aux 40 plantes d'Alain qui poussent au repos ?
La balade a repris et voilà que Frère Jean nous a déniché un crâne d'animal qui semble être celui d'un sanglier (aux dires d'Alain) mais qui est difficile à identifier car la mâchoire inférieure où se trouvent les défenses manque. La photo de dessous qui est celle d'un sanglier vous sert de comparaison : les paris sont ouverts !.
La belle couleur bleutée de la Polygale du calcaire attire nos regards pendant la descente tranquille vers Taurize, sous un ciel voilé de Cirrocumulus ( signe de beau temps ).
Des bruits de course et ce sont des chèvres qui détalent à notre arrivée : il semblerait que ce soit des bêtes de la race pyrénéenne avec leurs longs poils, leur coloration variable, leur taille assez grande.
Cette race rustique, adaptée aus parcours accidentés, autrefois très prisée, a failli disparaître il y a une vingtaine d'années mais elle est aujourd'hui réhabilitée dans le pourtour pyrénéen pour sa production laitière comme pour celle d'animaux de boucherie.
La balade s'achève sous un chaud soleil et une température presque estivale. Vivement d'autres balades dans ces conditions ( et tant pis pour les absents ! ).
A bientôt sur l'Alaric.
Un grand merci à Dominique pour ses conseils avisés et son aide et aussi à Jean.
JACQUES