RANDO À CABRESPINE...NON À LA CAUNETTE !
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Ce dimanche matin du 19 mars, la météo sur la Montagne Noire n'étant pas trop folichone , Alain propose une balade plus proche à La Caunette.
Voici le parcours:
Nous déambulons un moment dans ce village ô combien pittoresque et dont vous pouvez admirer quelques photos insolites.
Les nombreuses grottes ou caunes que l'on peut voir dans la falaise ont donné son nom au village.
Le vieux village, anciennement fortifié, est surnommé La Carambelle et conserve notamment une tour du 13ème siècle avec sa porte d’entrée protégée par mâchicoulis et meurtrières ( que j'ai omis de photographier ... sorry !)
A la place voici la fontaine adossée à la falaise :
Et surtout surplombant la rivière Cesse, la remarquable église romane notre Dame de l'Assomption, bâtie au XIème siècle,
La Cesse? Une véritable arlésienne cette Cesse : on en cause, on en cause et vous la voyez, vous, sur la photo ?
En fait elle travaille en sous sol !!
Savez vous qu'on lui compte 35 affluents dont 33 ruisseaux !
Chemin faisant nous contemplons ces extraordinaires paysages de canyons, de falaises, de gorges, de plateaux calcaires..et j'en passe!
Mais nous avons aussi le regard qui scrute le sol car , avec un peu de retard, le printemps est là : premiers iris nains ( iris lutescens) , jonquilles miniatures ( narcissus assoanus )... et même le buis ( buxus sempervirens ) nous offre ses fleurs !
Constructions humaines : Voici une petite capitelle toute mignone et un imposant mur dont les éléments m'intriguent : conglomérat argiles-graviers?
Et toujours ces paysages dont on ne se lasse pas:
Les nombreuses grottes du secteur ont sans doute abrité nos ancêtres. Nous avons d'ailleurs rencontré au détour du chemin deux spécimens de ce lointain passé : un homo-cervus-elaphus ( ou homme-cerf) en plein brâme ( signe du printemps sans doute) et un homo erectus ( c'est aussi le printemps ? ) du paléolithique : vous remarquerez l'ornement qu'il porte au cou exprimant tout le savoir-faire de cette période de l'âge de pierre.
Et Ils ont gentiment accepté de poser avec nous pour la postérité!
Mais dans ce décor sauvage tout n'est pas parfait , une épave gît : identifiée 4L-1960 par les archéologues présents.
Mais nos estomacs crient famine. Nous nous installons sur des rochers qui n'attendaient que nous ! Un petit coup de Grenache, production personnelle de Viviane pour démarrer et ... bon appétit !
Repus, nous repartons à travers ce paradis naturel...
C'est bien un parachute au moins qu'il a dans le dos Alain?
A l'approche du village nous retrouvons la main de l'homme : combien de pierres amassées une à une pour ériger ce tas de cailloux ? Des pieds de vigne d'un demi siècle environ dont la géométrie donne des effets d'optique lorsqu'on les balaye du regard... j'adore!
"Ils avaient tous l'âme bien née noueuse comme un pied de vigne.."
Zut j'allais oublier... y en a qui se sont préparé leur omelette. Pas vrai Loreto?
Construction surprenante? Abri de berger, puits ? Une belle fissure a bien failli la partager en deux !
Un petit détour par le cimetière avant de traverser la départementale : j'aime me promener dans ces lieux et surtout lire les plaques les plus anciennes. Ces tombes ont dû être déplacées depuis l'ancien cimetière que l'on voit sur la photo de l'église (problème de place? inondations ?). Cet alignement rectiligne central de sépultures datant de la même période (1950-60) n'est probablement pas d'origine.
Une "colle" : qu'est ce que c'est que cette ferraille bien scellée dans le mur du cimetière ?
On peut y llre 159 m + ou - 1m : c'est l'altitude? oui ! Par rapport à quoi? au niveau de la mer. Oui mais la mer à quel endroit? Vous donnez votre langue au chat? Moi aussi ! C'est ...la mer à MARSEILLE !
Notre jolie balade prend fin . Pas de pluie mais pas mal de vent sur la fin : en effet des pétales d'amandiers jonchent le sol comme si des mariés venaient de quitter les lieux.
Texte et photos d'Annie RENAUD , godillots blogueuse.