Le Milobre de Massac 4 Déc 22
" A l'assaut du Milobre "
😏 Une quinzaine de courageux Godillots se lancent à l'assaut du sommet du Milobre, par un parcours inédit !
Hou là là ! Surprise ???.??😏
Départ du hameau de La Grave par un beau soleil mais un temps frisquet.
D'emblée, ça grimpe dans les fourrés ! Et Jean , notre provençal, commence à faire la grimace ! 😣
La nature ne manque pas d'eau ici : les mousses sont abondantes, la terre souple mais les feuilles glissantes !
Chênes verts ( feuillage verdâtre persistant ) et chênes pubescents (feuillage jaune-orangé caduc ) forment l'essentiel des arbres.
Le sentier s'élargit et la pente est moins raide et les visages plus souriants !
😊 Au loin, la forêt avec son patchwork de teintes vertes et brunes. 😊
Enfin le sommet (1 km) avec une halte près du cimetière : les Godillots ont l'air bien intéressés !!!
Le petit hameau d'Auriac, son monument aux morts et son château médiéval, en mauvais état !
Le château est construit à la fin du Xe siècle. On sait qu’en l’an 1070 il est vendu par Rangarde, comtesse de Carcassonne, à Raymond, comte de Barcelone. Le site, zone frontière, sera longtemps un enjeu stratégique et économique (secteur minier) important.
Au XIIe siècle, Auriac changera plusieurs fois de maître par l’effet des guerres incessantes entre les 2 comtes de Toulouse et Barcelone, mais aussi de querelles suivies d’accords, échanges, rachats entre seigneurs locaux.
Lors de la Croisade contre les Albigeois, vers 1210, la famille d’Auriac défend ses possessions grâce à l’appui de l’Archevêque de Narbonne qui est favorable à la croisade.
Quand Louis IX dit St Louis et Jacques I d'Aragon signent le traité de Corbeil le 11 mai 1258, la frontière est déplacée vers le sud et Auriac, ainsi que les châteaux alentour, perd de son importance stratégique et sera ensuite abandonné.
A partir de là, descente rapide vers le ruisseau de Laurio (affluent de l'Orbieu).
Un des rares ruisseaux à avoir encore de l'eau en Corbières :
un peu de sport pour franchir la clôture et hop ! attention à la glissade sur les pierres.
Les Godillots sont entraînés à toutes les situations, seul Michel a failli déraper, il est vrai que c'est un lyonnais 😂 !!!!!!
De là, montée un peu raide sur 500 m environ en sous-bois .
Le sentier loge la gorge et domine la route : finie la forêt.
Petite halte au sommet, près d'un piton, pour récupérer.
Descente jusqu'à Lauradieu (km 3) et la route.
Nous allons maintenant suivre la route (peu fréquentée).
Mais au lieu de céder à la facilité et suivre la route, nous allons prendre un sentier inconnu qui la longe, en bord de ruisseau.
( un Godillot n'a peur de rien 🤔)
Mais trop peu fréquenté lui aussi et donc pas facile de s'y retrouver ! .
Ouf ! on s'en est sorti sains et saufs ! Revoilà la route au km 4.
Elle est bordée de hêtres aux belles couleurs cuivrées !
Montée sur la D 212 jusqu'au Col de la Redoulade ( 751 m et non 1751) .
Dans un pré, sur un hêtre qu'il parasite, une touffe de Gui ( Famille des Santalacées ) avec ses boules blanches : pas très courant chez nous avec son climat sec. Il se fixe sur les branches par des suçoirs pour se nourrir mais dépend aussi de l'humidité extérieure sans quoi il sèche et meurt.
Changement de direction : on emprunte une piste qui nous mènera au Milobre.
Les pins noirs font leur apparition.
Il est temps de faire la pause casse-croûte ( km 6 ), au soleil pour se réchauffer un peu et Frère Jean fait sa tournée habituelle de sommelier.
Et un bon café français avec les délicieux gâteaux de nos Godillottes pour clore. !😋
Et c'est reparti car nous n'avons pas encore fait la moitié du circuit, il reste 2 km avant le sommet et ça va encore monter mais en douceur.
La végétation s'éclaircit, signe que le sommet approche et le voici au loin.
Les Pyrénées enneigées apparaissent en fond d'écran.
Les derniers mètres et le sommet du Milobre est là avec sa tour de guet (907 m) .
Magnifique panorama :
- au Sud, le Pic de Madres (à gauche) et le château de Queribus, la petite pointe sur la crête au-dessus de Maury (à droite)
- le somptueux Canigou en toile de fond
- au S-E le Mont Tauch (photo de gauche) et au S-O le Pech de Bugarach avec les Pyrénées ariégeoises derrière (photo de droite)
Photos du groupe près de la Tour de guet.
Et la longue descente (qui n'est pas aux enfers ) commence, sur plus de 6 km.
Syd a enfin trouvé le bon chemin et Jean a retrouvé le sourire, ça descend et tout va bien !!!! 😅
Quelques passages canadiens à négocier (séries de rouleaux métalliques impossible à franchir par les animaux) : les vaches ne sont pas loin ! C'est la bergerie du Pas et ses vaches grisonnantes (comme les tempes de certains Godillots). 😍
Une vieille guimbarde attire l'attention de nos 2 spécialistes Jean et JP, anciens brocanteurs !. Et un vieux châtaignier plus que centenaire mais en triste état ! Rien à en tirer !
La balade se termine en douceur, aux pieds des Rocs Courbatiers (espérons que nous n'en auront pas trop !).
Arrivés au parking, fatigués mais heureux.
Belle randonnée d'environ 15 km, avec une montée longue mais progressive, sans partie ardue malgré 535 m de dénivelé, avec des paysages variés et des vues magnifiques au sommet : bravo les Godillots !
Jacques le cathare
Citation de saison :