Pic de Nore depuis Pradelles 14 Avril 2024

Publié le 15 avril 2024 par Les Godillots

🚀 Retour au " Pays de Tintin " 🚀

Pic de Nore depuis Pradelles 14 Avril 2024

16 Godillots (+ 2 chiens) avaient envie de revoir le Pic de Nore.

Objectif : non pas la Lune mais le Nore et ses 1211 m,

le plus haut sommet de l'Aude.

Un temps idéal, très doux et même chaud avec un petit vent marin.

Départ du village de Pradelles Cabardès.

On traverse le village silencieux, nous sommes un Dimanche matin,

les gens se préparent sans doute pour la messe .

Nous empruntons le GR 36 dès la sortie du village.

Un pont de bois et on franchit le ruisseau de l'Arnette

qui dévale les pentes du Roquo d'Astié.

On part pour une bonne " grimpette de 2,5 kms", pas faite pour les "amateurs" ! 😅.

Un très beau pin mais "décoré" de nids de chenilles processionnaires. 😮

" Quand les chenilles réalisent leur procession, c’est-à-dire quand elles descendent de l’arbre pour s’enfouir dans le sol, elles sont très réactives. Si elles ressentent le moindre « stress » lié à une activité autour d’elles, elles relâchent des poils urticants – invisibles à l’œil nu – dans l’air. Il n’y a donc pas besoin de toucher les processionnaires pour être sérieusement incommodé. Et lorsque vous vous trouvez dans un parc, un lieu public… cela peut s’avérer très problématique pour les enfants, les adultes et même les animaux domestiques. Ces poils provoquent de sévères urticaires cutanés, et dans les cas les plus extrêmes, des soucis oculaires et respiratoires graves."

Source : ONF

Photo tirée du Net.

Mais par terre, des fleurs pas dangereuses du tout : des Pensées sauvages

(Famille des Violacées).

C'est la partie la plus rude de la montée : entre 20 et 30% de pente.

Le Godillot ( jeune ou moins jeune ) plie l'échine

mais ne rompt pas !! 😅

Encore un effort et voici la 1^ere halte tant attendue :

le rocher de Roquo d'Astié à 1060 m. OUF !!!!

Beau panorama au Sud avec Pradelles et son lac et

les Pyrénées mais noyées dans la brume.

Au Nord, le sommet du pic qui se rapproche doucement.

Il nous reste encore 1,5 kms mais avec une pente plus douce.

On respire mieux ! 😊

Croisement avec la route : on récupère un peu.

Dernier "coup de collier" avant le Pic.

Pour célébrer l'arrivée des Godillots, on a même planté des fleurs. 😂

Un endroit idéal, avec un beau panorama et au soleil :

quoi de mieux pour casser la croûte !

Du bon vin, des gâteaux extras et du vrai café français.

( C'est ici, paraît-il, qu'Hergé aurait trouvé son inspiration pour son album

mais ce ne sont que des suppositions !

(Thomas y croit en tous cas !)

C'est reparti, bien rassasiés. Le coeur léger (on n'a que de la descente).

Jeff a remarqué au-dessus de nous 2 rapaces en vol plané :

ce sont des Milans royaux.

Une espèce jamais aperçue par nous, habitués plutôt aux Vautours fauve.

" Le milan royal est un rapace facile à identifier, entre autres grâce à sa longue queue rousse triangulaire, profondément échancrée, typique de l’espèce. La tête est blanchâtre et le plumage brun rouge dessus et roux rayé de brun dessous. Les ailes sont tricolores dessus et on peut observer au-dessous 2 taches blanches, situées au niveau des poignets, également caractéristiques du milan royal. Le milan royal se rencontre dans les milieux ouverts. C’est un rapace très charognard."

Texte tiré du site de la LPO.

Photo du bas tirée du site de la LPO

En bord de chemin, un parterre fleuri de fleurs :

des Narcisses jaunes ou Jonquilles ( Famille des Amaryllidacées).

😊 Une petite pensée pour nos Sheila et David qui n'ont pu nous accompagner. 😊

THE DAFFODILS

I wandered lonely as a cloud
That floats on high o’er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils ;
Beside the lake, beneath the trees.
Fluttering and dancing in the breeze.

Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay :
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.

William WORDSWORTH

(1770 – 1850)

LES JONQUILLES

J’errais solitaire comme un nuage
Qui flotte au-dessus des vallées et des monts,
Quand tout-à-coup je vis une nuée,
Une foule de jonquilles dorées ;
À côté du lac, sous les branches,
Battant des ailes et dansant dans la brise.

Drues comme les étoiles qui brillent
Et scintillent sur la Voie lactée,
Elles s’étendaient en une ligne sans fin
Le long du rivage d’une baie :
J’en vis dix mille d’un coup d’œil,
Agitant la tête en une danse enjouée.

Traduction de Catherine RÉAULT-CROSNIER

Balade tranquille dans les Combes, sous une douce chaleur.