Labastide Rouairoux 1Juin2017
Je vais vous raconter une belle histoire dont vous avez tous entendu parler mais dans des versions plus enfantines : l'histoire de " Martine et ses 7 nains ".
Par un matin nuageux, ils partirent joyeux à la découverte de la forêt de Beson, sous la protection de leur Blanche Neige.
Ils traversèrent le village encore endormi et désert, sans faire de bruit.
Nous retrouvons "Michel le timide", "Giuseppe le joyeux"et "Jean-Jacques le dormeur" en queue de peloton tandis que devant, un certain "Jean le grincheux" avait sa mine des mauvais jours.
Ils atteignirent enfin le chemin de la forêt, se souciant peu de leur Blanche Neige qui "traînait déjà un peu la patte".
Arrivés à un croisement, ils soufflèrent un peu et se concertèrent, ne semblant pas tout à fait d'accord sur le chemin à suivre. ( comme cela leur arrivait souvent d'ailleurs !!! ).
Bref : les voilà repartis malgré tout, revigorés par le retour du soleil et la beauté des paysages.
Chemin faisant, ils rencontrèrent des créatures végétales à l'allure peu engageante : certaines bourrées de piquants agressifs, d'autres à l'aspect bizarre d'artichaut ou de présentoir pour cacahuètes.
Voilà la forêt qui s'annonce : spectacle pas très rassurant !!! Des débris amoncelés, de quoi nourrir de nombreuses fourmilières.
Vues de près, ces bestioles n'ont pas l'air si inoffensives que cela.
Heureusement, ils firent d'autres rencontres plus belles !
Nouvelle halte, histoire de faire le point : les visages ont l'air serein, "Giuseppe le Joyeux" raconte ses blagues mais "Jean le prof" semble soucieux et "Alain atchoum" plutôt perplexe.
La forêt est ici plus verte car plus humide : c'est le royaume des fougères.
Ils sortirent enfin de la forêt et de son atmosphère oppressante et le ciel bleu apparut.
Au loin, le Pic de Nore ( bizarre, il y a 2 tours au lieu d'1, hallucination ? ) et la vallée vers Rouairoux.
La piste est maintenant fleurie de genêts. Par ci, par là, des digitales.
Un être impressionnant qui ressemble à un géant prêt à les écraser : ce n'est qu'un hêtre mais de belle taille.
Il est temps de se restaurer : Blanche Neige Martine a bien fait les choses et voilà tout son monde rassemblé, enfin presque. Un des nains est toujours manquant, que lui est-il arrivé ?
Après d'interminables discussions et sans se soucier du sort de l'absent, le groupe reprend la route et pénètre à nouveau dans la forêt.
Tout à coup, une découverte insolite mais pleine de tristesse : un "godillot" abandonné. Il semble vouloir leur indiquer une direction.
Et peu après, à moitié dissimulée dans la végétation, une mystérieuse cabane en bois sur pilotis. Et des silhouettes familières les accueillent avec des "mèèèèèès".
Ils ont découvert un petit paradis où les moutons sont rois !!!!!!!!.
Ils le quittèrent avec regret.
Pour un peu plus loin tomber sur un objet bizarre : une espèce d'étendoir recouvert de bouts de tissus multicolores qui attire la curiosité de notre Blanche Neige. Il semblerait que ce soient des drapeaux de prières.
Dans la tradition du bouddhisme tibétain, ces tissus imprimés étaient suspendus à des mâts sur des sommets, cols, croisements de chemins, maisons, de façon que le vent emporte vers les dieux les prières et les textes qui y sont imprimés. Ce sont des objets sacrés qui doivent être respectés et surtout pas jetés, seulement brûlés pour que la fumée disperse leurs bienfaits sur le reste de l'humanité.
Les nains et leur Blanche Neige les contemplèrent avec respect et curiosité, fidèles à leur tradition puis passèrent leur chemin. Ils atteignirent alors un hameau, lui aussi désert, avec de drôles d'habitations ( des maisons pour nains ????? ).
Ils continuèrent leur route à l'ombre de la forêt.
Ils durent traverser un gué au pied d'une cascade et "Michel le timide", pour prouver son audace, voulut à tout prix goûter à cette eau soit disant miraculeuse, au risque d'une chute qui malheureusement ne vînt pas.
Le soleil s'était remis à briller et ils arrivèrent au paradis des papillons : il y en avait de toutes les couleurs.
Mais le tonnerre commençait à gronder et Blanche Neige leur demanda de presser le pas : il était temps de rentrer.
Et pour finir, le paradis des canards.
L'occasion pour Blanche Neige Martine de leur conter l'histoire du coq et du canard :
Un jour, un coq et un canard allèrent se promener au bord du fleuve. Tout en marchant, le coq se vantait de sa beauté. Il se moquait du canard :
- Avec tes pattes qui ressemblent à des feuilles d’arbre et ta démarche dandinante, tu es ridicule !
Le canard répondait : - Tu as une paire d’ailes magnifiques ! Avec elles, tu dois pouvoir voler très haut !
Le coq, plein d’orgueil, ne voulait pas avouer sa faiblesse. Il prit son élan afin d’atteindre l’autre rive du fleuve et de montrer ainsi ses capacités.
Au beau milieu du fleuve, il tomba. Comme il ne savait pas nager, il sombra, coula, criant : - Au secours !
Le canard vint à sa rescousse et lui dit : - C’est grâce à ces vilaines pattes que je t’ai sauvé.
Le coq resta coi, rougit de honte. Depuis lors, les coqs n’osent plus se vanter et ont la crête rouge.
C'est sur ces belles paroles (à méditer) et sous une pluie de plus en plus forte que s'acheva la balade des 7 nains et Blanche Neige.
Histoires et images de Jacques.
( Toute ressemblance avec des personnes existantes n'est que pure coïncidence. )
PS : le 7e nain n'a toujours pas été retrouvé d'où son surnom de Simplet ??????.