Séjour à ARGELES-GAZOST: Jour 4- Le Pont d'Espagne
Quatrième et dernier jour de notre périple dans les Hautes-Pyrénées. Les conditions climatiques nous ont amené à modifier sensiblement notre planning. C'est donc le Pont d'Espagne sur la commune de Cauterets qui sera au programme de la journée. Finalement, c'est une chance car, depuis la veille, le temps s'est mis au beau fixe.
Nous quittons notre hôtel « Primerose » d'Argelès-Gazost. Philippe, le sympathique responsable de l'établissement vient nous dire au-revoir dans l'autocar, tout en saluant la bonne humeur de notre groupe.
Nous voilà partis. Guy, notre chauffeur prend la direction de la vallée du Gave de Cauterets, sans se douter des difficultés du parcours.
Nous nous enjouons à la découverte de ces paysages fabuleux, de cette belle montagne qui se découpe sur un fond de ciel bleu.
Mais notre joie s'estompe un instant devant cette route soudainement barrée et cette déviation qui n'apparaît guère sympathique. Heureusement, notre chauffeur fait preuve d'une grande sérénité et surtout d'une grande dextérité.
La route nous offre maintenant des paysages différents. Aux pics succède une série de cascades toutes plus magnifiques les unes que les autres.
De cascades ... encore des cascades, et nous voilà arrivés au parking du Pont d'Espagne.
Notre guide locale, Bernadette, nous montre le chemin à emprunter, alors qu'Yves est déjà aux avant-postes.
Non, nous ne sommes pas sur la frontière espagnole. Le pont d'Espagne doit son nom au fait qu'il se trouvait, il y a quelques siècles, sur le passage muletier vers l'Espagne. Ce site d'une grande beauté se situe au confluent du gave de Gaube et du gave de Marcadau.
Nous empruntons un chemin empierré longeant le gave, ...
… avant de découvrir un site FABULEUX :
Nous sommes tous ébahis devant ce spectacle de la nature. N'est-ce pas Sydney et Sheila ?
Petite pause avant de repartir de plus belle à la découverte d'un autre visage de cette montagne.
Les écureuils sont même au rendez-vous :
Nous abordons de grands espaces et une zone pastorale mentionnant la présence de troupeaux en liberté … no comment !!
Nous croisons au passage un chasseur d'images à la recherche d'isards ou de bouquetins. Bien vu Jacques et Alain : les photos agrandies nous montrent effectivement que les petites taches aperçues à flanc de montagne n'étaient pas des vaches, mais bel et bien des isards.
Vous avez dit « isard » ?
Il y a une quarantaine d'années, l'isard a bien failli disparaître sous le fusil des chasseurs. Aujourd'hui, c'est une espèce protégée. L'isard vit habituellement entre 1600 et 2500 mètres d'altitude, mais il n'est pas rare qu'il s'aventure en dessous de 900 mètres. Il conquiert peu à peu les terres abandonnées par l'homme.
La robe de cette variété pyrénéenne du chamois change de teinte suivant les saisons : du blond roux en été, elle passe au brun foncé tacheté de blanc l'hiver, la fourrure s'épaississant pour affronter le froid.
Peu farouches, les isards se laissent facilement observer, en particulier au printemps et à l'automne. En dehors de ces périodes, la chaleur estivale et la neige hivernale les obligent à se retrancher dans les sous-bois.
Parfaitement adapté à son milieu, l'isard escalade ou descend des parois, parfois abruptes, avec une agilité impressionnante.
La balade se poursuit. Nous entamons la deuxième partie de la boucle avant de poser pour la traditionnelle photo de groupe.
L'heure du déjeuner approche.
Chacun s'installe..., Alain en squattant un emplacement que l'on pourrait croire réservé à d'autres usages, ...
la majorité, de manière plus traditionnelle,...
… alors que d'autres optent pour la zen attitude,...
Après le repas, la vaisselle s'impose, alors que rôde un proche danger, ...
Jeannot se prend pour Thierry La Fronde et lance son projectile.
L'heure du retour a sonné. C'est ici que nous quittons nos guides pyrénéens, Bernadette et Yves.
Croyez-vous qu'après ces randonnées le retour en car se fera dans le calme ? C'était sans compter sur Elsa et Sydney mûs en professeurs de chant ! Une nouvelle chanson vient d'entrer au hit parade des Godillots, le « val-deri, val-dera, ah, ah, ah, ah, ah ! », du « Joyeux randonneur ».
Pour rester dans la convivialité, Gilbert et Anne-Marie nous invitent à poursuivre la journée à leur domicile autour d'un dîner que nous n'oublierons pas.
Il fallait bien qu'il y ait un imprévu au cours de ces quatre jours ! Ce sera au retour, à Ventenac ... la voiture de notre Président tombera subitement en panne !
Le dépannage effectué, il est temps de passer aux choses sérieuses ...
Arrive ensuite l'agneau cuit durant sept heures !
Soudain, la soirée s'agite, sans doute due à l'ivresse des montagnes, à retardement !
Les chants, dont la nouvelle chanson entrée fraîchement au hit parade, viendront ponctuer cette merveilleuse soirée,.
Malgré le temps maussade des deux premiers jours, notre voyage nous aura permis de découvrir des paysages magnifiques, des villages typiques, une bonne cave et de partager des moments de convivialité à renouveler sans modération.
Un grand merci aux organisateurs, guides, animateurs et hôtes de la soirée.
Daniel