Le Cabarétou 30 Sept 2018
" Balade en forêt du Somail."
11 Godillots en ce dernier Dimanche de Septembre : il fait beau, c'est l'été de la St Martin ( ou été indien ).
Rendez-vous au Nord de RIOLS, au lieu-dit Col de Tarbouriech pour une rando de 13 Kms avec 450 m de dénivelé.
D'entrée, sur le parking, des véhicules de chasseurs au sanglier : on se met d'accord pour modifier un peu le départ du circuit, de façon à ne pas entrer sur le territoire de la battue.
Nous démarrons par la route goudronnée D 57, que nous retrouverons à l'arrivée.
Les pins se mêlent aux chênes verts.
Au bout d'1 km, virage à droite pour prendre une route forestière.
Km 2 : une clairière , c'est le Col des 7 frères ( nous ne sommes que 6 ) , nous avons rejoint le parcours initial et une petite collation s'impose.
C'est un lieu de rendez-vous, non pas pour le sanglier mais pour la chasse aux oiseaux migrateurs, vu le nombre de cabanes et postes d'observation.
Nous passons près de coupes de bois de l'ONF : à droite de chênes, à gauche de hêtres.
Cette forêt est productrice de bois : 45 % sont des feuillus ( hêtres, châtaigniers et chênes ) et 55 % de résineux ( épicéas surtout avec sapins pectinés et autres ).
Perdu entre chênes et châtaigniers, un frêne à feuilles étroites ( Famille des Oléacées ).
La pente s'accentue, les dos se courbent, les mains s'agrippent aux bâtons, le souffle se fait court : Francine imprime son "rythme".
En bordure de chemin, une petite touche colorée pour une fleur assez rare ici : une Catananche bleue ou Cupidone ( Famille des Astéracées ).
Dans cette région moins soumise à la sécheresse que les Corbières, on aperçoit parfois quelques fougères encore vertes ( Famille des Dryoptéridacées ).
Ici, perdue au milieu d'un tapis de feuilles mortes, une jolie fleur rose violacé : une Centaurée ( Famille des Astéracées ).
Nous arrivons enfin à la partie la plus haute de la randonnée ( km 5,5 ) : le Col du Cabarétou.
Traversée de la route D 907 avant de s'enfoncer dans le taillis.
Tiens ; un pommier sauvage ( Famille des Rosacées ) mais notre Normande Nicole n'y prête guère attention ( " du menu fretin, les nôtres sont bien plus grosses et plus douces au toucher, en parlant des pommes du pays d'Auge, évidemment ).
Il est temps de se restaurer et donc de chercher un endroit propice : ici sur ce mamelon.
Pendant que Jean-Jacques s'étend sur la culture des pommes, devant un auditoire attentif, Jean et Alain ont des conversations plutôt versées sur le jus de la vigne.
Bien rassasiés, nous voilà repartis, dans une hêtraie où certains ont l'air de se chercher.
Nous retraversons la D 907 avant de pénétrer dans le sous-bois ( km 6 ). Une descente raide vers des habitations.
Il s'avéra que nous traversions une propriété privée qu'il vaudra mieux une prochaine fois éviter. Traversée de la D 57 et plongée dans les bois.
Nous tombons sur une zone où abonde le Houx ( Famille des Aquifoliacées ) Seuls les pieds femelles portent ces beaux fruits rouges,toxiques pour nous mais pas pour les oiseaux.
Attention au km 8 : difficulté pour trouver le passage peu marqué mais nos pisteurs ont l'oeil.
Nous sommes sur une partie agréable du parcours, sous le soleil : Anne-Marie est souriante, comme d'habitude.
Et nous voici au lieu-dit Carbounel, accueillis seulement par des ânes bien esseulés que Jean-Jacques ( habitué aux "bourricots" en tous genres ) s'empresse de réconforter.
Et peu après, le hameau des Vacarials, lui-aussi désert.
Le sentier change de direction et s'enfonce dans le bois : une inscription nous rappelle que le sanglier est roi par ici.
Une partie de sauts d'obstacles, histoire de rompre la monotonie.
Voilà que nos 2 compères Jean et Gilbert, ont repéré de quoi faire une pause : un capot de voiture, un Renault selon eux. Heureux comme 2 enfants devant l'arbre de Noël.
Mais finie la rigolade : on n'est pas encore arrivés.
Le hameau de Bordevieille : là encore, pas âme ( ni âne ) qui vive , si ce n'est cet inquiétant personnage qui nous observe en fumant sa pipe. Bizarre !!!!
Pas facile de trouver le bon chemin, des sentiers partent dans tous les sens.
Une portion un peu accidentée : un peu de sport ne peut pas faire de mal.
Tiens, ici, les fougères sont moins vertes. Vue au loin vers le Sud.
Dernier hameau en vue : celui des Coumayres.
L'occasion d'une petite halte pour se restaurer et observer quelques "sculptures" surprenantes dont personne n'a compris la signification artistique.
Nous rejoignons la route D 57 qui va nous ramener au parking, en passant près de l'élevage porcin :
( voir http://www.porcspleinair.fr/elevage_de_porcs_plein_air_las_coumayres.html )
Une randonnée en forêt, assez facile et très reposante.
Jacques le Cathare.