Ornaisons éoliennes 8 Mai 2022

😀   Senteurs printanières autour des éoliennes  😀

Belle journée de printemps pour randonner : 13 participants et les 2 chiens d'Alain qui nous ont déjà  accompagnés en randos mais "qui n'ont pas encore leur carte du club". Affaire à suivre !

Ces 2 chiens sont de race Border Collie.

Ce chien provient de la région des Borders située en Ecosse, à la limite de l’Angleterre. Issu du mélange de chiens de berger et de chiens de chasse, il est aujourd’hui utilisé pour ses qualités exceptionnelles de chien de travail, incomparable pour rabattre les troupeaux. Ce chien est sans conteste LE chien de berger ! Probablement l’un des meilleurs chiens de troupeaux, vif dans son allure comme dans son regard, tenace, vigilant, jamais craintif ni agressif. Le Border Collie est un chien intelligent et docile, qui répond immédiatement aux ordres donnés.

🤩   En un mot, un chien Godillot  🤩

Montée tranquille parmi les pins et les cyprès.

Les Cistes cotonneux ou Cistes blanchâtres ( Famille des Cistacées) commencent leur floraison.

Des feuilles persistantes épaisses et duveteuses, des fleurs d'un magnifique rose avec leurs 5 pétales d'aspect chiffonné entourant un coeur jaune d'étamines. 

😍 L'une des plus belles fleurs de nos garrigues ( parole de cathare ! )😍

Un obstacle sur le parcours : la traversée du ruisseau des Balmades dont le pont de bois a été endommagé par les intempéries. Tous l'ont franchi sains et saufs, même Frère Jean pas très rassuré cependant. 😂

Et nous voici plongés dans un océan de fleurs au jaune étincelant, au parfum envoûtant : les Genêts d'Espagne ou Spartiers à tige de jonc ( Famille des Fabacées ). 

Des buissons de tiges vertes bien raides, pratiquement sans feuilles, portant au bout des fleurs jaune d'or à 5 pétales : une merveille de la nature ! Et ce parfum si caractéristique de notre garrigue ! 😎

Plus loin, des taches rosées au milieu des herbes : de l'Ail rose ( Amaryllidacées ).

Des tiges hautes qui surmontent un bulbe souterrain renflé à forte odeur d'ail quand on l'arrache, portant des ombelles de fleurs ( ombelles = groupes de fleurs dont les tiges partent du même point ) d'un rose pâle. 

Nous entamons la partie un peu raide du parcours sur 1 km jusqu'au plateau :

les dos se plient, les jambes se raidissent, les articulations grincent mais ne rompent pas ! Le Godillot est coriace et obstiné ! 😘

Des taillis émergent des fleurs rouge-rosé : du Chèvrefeuille sauvage dit entrelacé ( Caprifoliacées ),

des buissons de lianes grimpantes de plusieurs mètres, aux feuilles coriaces avec une particularité : elles sont dites connées, c.à.d soudées à leur base et traversées par les tiges. Les fleurs semblent enveloppées dans un cornet, comme chez les fleuristes.😉

Petite halte avant le sommet : l'occasion ( pour ceux qui regardent au lieu de parler 😊) d'apercevoir un buisson de Cistes de Montpellier ( Cistacées )

moins fréquent en garrigue que le Cotonneux, dont les tiges sont velues et collantes, les feuilles vert foncé et enroulées sur elles-mêmes et les fleurs à 5 pétales d'un blanc éclatant.

Le sommet n'est pas loin, les éoliennes paraissent de plus en plus grandes et démesurées,

telles les Albatros de Baudelaire :

"A peine les ont-ils déposés sur les planches

Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à côté d'eux. "

Enfin le sommet et ces "monstres d'acier", modernes moulins à vent mais autrement plus élégants (avis de cathare).  

La prairie est couverte de fleurs bleutées : des Aphyllantes de Montpellier ou Oeillet bleu de Montpellier ou Bragalou en occitan ( Asparagacées ) 

avec ses tiges en forme de joncs, sans feuilles, terminées par 1 ou 2 fleurs bleu-violacé, parfois blanches, à 6 pétales comportant une raie centrale bleue. 

Traversée sur 1 km du Parc Eolien de Névian : comme le Godillot paraît petit devant les 30m de haut, même Philippe du haut de ses 1,90m !🤣

Descente dans la Combe tordue et sa capitelle.

Virage à droite au km 6, sente bien abritée et fleurie jusqu'aux Rocs Dansaïres ( des rocs danseurs ?), avec une petite halte à l'ombre.

Nous sommes maintenant en terrain plat, le long des vignes jusqu'au Domaine de St Antoine.

Et un peu après, la halte pique-nique à l'ombre des pins.

Tournée des vins par notre sommelier en chef Jean qui a retrouvé toute la dextérité de sa main droite.

Et le repas terminé, notre grand escogriffe Philippe s'allonge sur son hamac et s'assoupit, sous l'effet de la fatigue, de la chaleur et peut-être des douces effluves pinardières !!!!!!!!! 😍

" Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes et soulage les déprimés du poids de leurs soucis.
Citation de Lord Byron, poète anglais du XIXe siècle et qui était loin d'être un couil...n.!

N'en déplaise à certains, il faut bien repartir.

L'air est très chaud, les papillons en profitent pour butiner.

Dans le ciel, le vent s'amuse à dessiner, ici une tête de chien ????  

Nous apercevons maintenant le village de Bizanet à nos pieds.

Tout près, un beau massif de fleurs : des Centranthes rouges ou Lilas d'Espagne ou Valérianes rouges (Caprifoliacées ).

Plante vivant en colonies, aux tiges assez hautes et creuses, aux feuilles opposées, aux fleurs rouges ou rosées hermaphrodites, réunies en inflorescences appelées panicules ressemblant au lilas.

Descente en douceur autour du Mont Long.

Tapie dans l'herbe, la plus élégante fleur de la garrigue ( avis de cathare ), discrète si on la compare à l'Aphyllante de Montpellier mais bien "de chez nous" : le Lin de Narbonne ( Linacées ) .

Sur des tiges fines et raides portant de petites feuilles alternes, des fleurs d'un bleu-violacé intense avec leurs 5 pétales rayés et leurs 5 étamines : 😍 une merveille de fleur ! 😍

Retour au bercail après une belle balade "fleurie" de 15 km, enivrés des senteurs de la garrigue et émerveillés par la beauté de cette flore méditerranéenne à nulle autre pareille.

🤣   Paroles de Jacques, un cathare surtout pas chauvin !      🤣

Poème du jour :

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Victor Hugo, Toute la lyre