Forêt Communale de Narbonne
Nous ne sommes guère nombreux pour la der des der de 2013.
Mais le temps s'annonce superbe. En témoigne ce lever du soleil sur la plaine ventenacoise...
Alors les 12 petits kms, qui nous ferons découvrir la campagne narbonnaise, depuis le château de Jonquières, ce s'ra vraiment la promenade du dimanche!
Nous retrouvons avec plaisir le Massif de Fontfroide dans les Corbières Maritimes.
Itinéraire non balisé, comme souvent... et qui va un peu se brouiller au début et nous emmener dans les broussailles. Faut dire qu'il y a de le brume!
On devine vaguement le bâti : c'est le Domaine de Jonquières qui abrite les vignerons du Val-d'Orbieu. Haut lieu d'accueil pour l'oenotourisme: http://www.val-orbieu.com/oenotourisme/chateau-de-jonquieres
C'est depuis le parking que l'on entamera notre petite rando, dans un univers poétique à souhait : les dernières nappes de brume nimbent le paysage d'une aura lumineuse.
Découverte de la forêt communale de Narbonne!
Belle terre rouge, beaucoup de chênes verts, mais aussi une belle diversité de conifères.
D'abord, en grand nombre : le Cyprès horizontal (Cupressus sempervirens horizontalis)
Et au milieu des pin maritimes et chênes pubescents, quelques Cyprès de Florence (Cupressus sempervirens stricta) :
Sans oublier ce bel élégant : le cèdre de l'Atlas (Cedrus Atlantica).
Chemin faisant, le ciel devient de plus en plus bleu. Belle alliance avec le vert et l'ocre. Des bruyères arborescentes préparent leur floraison, le long du chemin communal.
Ici, pour le Rouvet ou l'Osyris (Osyris Alba) , c'est la fructification automnale.
Bien reconnaissable, la croix sur le sommet qui jouxte l'Abbaye de Fontfroide. On emprunte d'ailleurs une belle petite sente dans le maquis que l'on a déjà appréciée en janvier de cette année. La boucle est bouclée!
Voir : ROC DE FONTFROIDE janvier 2013
Et le grès rose nous émerveille toujours. C'est le lieu-dit "Roc de Fontfroide".
La faim se fait sentir. Mais les chasseurs sont de sortie. les guetteurs sont dans les lieux qu'on convoite pour le pique-nique...
Finalement, on mangera quasi à la fin de la balade. Ca a du bon : on dévore les gâteaux de Carla et Joëlle!
Avec vue sur les étangs.
Jean s'est fait un(e) ami(e) : un phasme du plus bel effet brindille !
Retour vers le Château de Jonquières...
Ce type de vieille pompe éolienne ( ou multipale) appartient au petit patrimoine audois :
"Elle se distingue par une allure caractéristique : une roue à pales nombreuses et à axe horizontal, en haut d'un pylône, le tout en général en métal. Elle est équipée de mécanismes de régulation automatique de l'orientation et de la vitesse de rotation. On l'utilise le plus souvent pour le pompage de l'eau.
Les éoliennes multipales sont en général équipées d'un gouvernail. La roue est placée en amont du vent par rapport au pylône et l'éolienne reçoit le vent de face. On dit qu'il s'agit d'une éolienne “classique” ou “amont”.
Les éoliennes “communes” sont des éoliennes classiques “tout-métal”. Cette deuxième génération est apparue vers 1900 et la plupart des éoliennes anciennes conservées en Languedoc-Roussillon sont de ce type. Il y avait de nombreux fabricants, dont Araou (Narbonne), Bompard (Nîmes), Plissonnier (Lyon), etc… "
Extrait de cette brochure très intéressante de l'Agence Méditerranéenne de l'Environnement, de 2002 : http://www.habiter-autrement.org/12.energies/contributions-12/guidemultipalesAME.pdf
Tout ça... pour vous dire que nous en avons une aussi, datant de 1895 ... , installée dans la plaine et qui a fourni le village en eau pendant des décennies.
Ce qu'elle était vers 1910.
Ce qu'elle est aujourd'hui..., un siècle plus tard. Elle mériterait bien un petite chirurgie esthétique, non?
Retour aux voitures pour, cette fois, une dégustation de petits choux à la crème de Mireille!
Dominique
De belles fêtes de fin d'année à toutes et tous et à l'année prochaine pour de nouvelles aventures pédestres!