Séjour aux Cabannes Mars 2019 3e jour

Publié le 26 mars 2019 par Les Godillots

Dernier jour à la neige : il fait un temps splendide mais froid ce matin : tout le monde est bien reposé pour un circuit plus ou moins long.

Arrivée au plateau : spectacle magnifique !!!!

L'équipe est fin prête, sous la direction d'Anne-Marie et Martine qui sont en super forme, Janot qui se la joue un peu, Jean imperturbable, Christine rigolarde, Michel blasé, Syd moqueur, Philippe cool , Elsa, Marie-Agnès et Martine réjouies et Francine un peu inquiète et Gilbert ravi, bien cachés derrière. Le tableau est parfait, le spectacle peut commencer !!!!

Et on attaque par une petite montée rapide, histoire de s'échauffer les muscles.

La neige fond à vive allure sur les rameaux, il est 10H et le soleil tape fort déjà.

La montée est entrecoupée de petites haltes ( il faut éliminer les résidus de la tartiflette d'hier soir ).

Et surtout pour admirer le panorama exceptionnel.

Nous voici au carrefour des 4 chemins : c'est ici que le groupe va se scinder en 2.

Les uns ( les "planqués, les récalcitrants, les blasés" ) optent pour le bain de soleil avant de redescendre à la station, les autres ( les "intrépides, les durs à cuire, les explorateurs" ) vont poursuivre le circuit A jusqu'au point de vue de Laparan.

Un panneau d'information très utile : il y a des pins à crochets ici, voyons voir.

Après une courte montée, on est sur le plateau : de la neige à perte de vue.

Elle craque à chaque pas, signe qu'elle a déjà fondu et qu'elle continue à fondre, les cristaux de glace formant des milliers de points brillants qui scintillent au soleil.

Effectivement, vus de près, ces pins semblent des pins à crochets ( Famille des Pinacées ): on le voit sur la photo de la pomme de pin.

Ce pin pousse principalement entre 1500 m et 2200 m sur tous types de sols, aime le soleil et résiste très bien aux mauvaises conditions climatiques. Ses pommes sont dissymétriques et portent des petits crochets. Il est particulièrement apprécié par le Grand Tétras, le Bec-croisé des sapins ( Oiseaux de ce lieu mais que nous n'avons pas vus ) ainsi que par l'écureuil et le mulot.

"Chaud devant et froid derrière" : il en est de même pour Michel comme pour ce pin.

Cap au Sud vers Laparan.

Des haltes pour admirer le paysage et en prendre plein les yeux.

Un skieur inexpérimenté dévale la piste à toute vitesse, sans doute pour épater la galerie !

Nous arrivons en bout de piste : l'étang de Laparan est en-bas, entouré des montagnes du massif du Ruhle.

Nous revenons jusqu'au croisement de Beille d'en haut.

Au loin, côté Nord, le massif de Tabe et les pistes de la mine de talc de Trimouns-Luzenac, au pied du Pic de Soularac, à 1800 m d'altitude.

" Le talc est une roche, la plus tendre de notre planète (c’est un silicate de magnésium hydraté). Le gisement de Trimouns s’est formé il y a 300 millions d’années dans une faille comprise entre deux masses rocheuses, l’une composée essentiellement de micaschistes et l’autre de dolomies. Dans cette faille, la roche s’est trouvée broyée par la pression des deux masses, permettant ainsi des infiltrations d’eau fortement chargée en magnésium.

Ce magnésium s’est lié aux dolomies pour former le silicate de magnésium : c’est à dire le talc. ...."

Voir la suite sur le site :

http://www.belcaire-pyrenees.com/article-luzenac-la-carriere-de-trimouns-la-plus-grande-carriere-de-talc-au-monde-se-situe-en-ariege-68424628.html

Nous descendons en douceur vers le carrefour des 4 chemins. En chemin, on remarque des Genévriers communs ( Famille des Cupressacées ) aimant les sols arides et supportant des températures basses, jusqu'à -15°C , 1 seule bande blanche sous les aiguilles ), bien dissimulés sous le manteau de neige.