Séjour à l'Escala J2 Juin 2019
Belle matinée mais un peu fraîche pour cette 2e rando du séjour : direction le village de l'Estartit.
Cette station balnéaire, ancien village de pêcheurs, fait partie de l'agglomération de Torroella de Montgri.
Nous débutons par une promenade en front de mer, en aller-retour.
Au large, la plus grande des Iles Medes : la Meda gran et à sa gauche, le rocher El Magallot. Ces îles et leur pourtour font partie d'un Parc Naturel Maritime dédié uniquement à la conservation et à l'observation de la faune et de la flore marines.
Nous repartons sur le vrai circuit qui ne longe pas la côte, au début en tout cas.
1ere montée vers le Cap de la Barra.
Au fur et à mesure de la montée, on aperçoit de beaux paysages : les Iles Medes et le Golfe vers le cap de Begur au Sud.
La montée ne fait que 500 m mais dur dur pour certains, dès le matin.
Ouf : ça y est ! On est sur le plateau mais désormais en plein soleil.
Paysage typique de garrigue qui rappelle celui de notre Clape : chênes kermès, chênes verts, pins d'Alep, romarin, thym, genévriers ..
Petite halte pour récupérer et on en profite pour faire une photo de groupe.
Et voilà que Daniel se prend pour le Christ Rédempteur du Corcovado à Rio de Janeiro : un effet de la chaleur sans doute !!!
Nous avons rejoint une route goudronnée ( km 4), en mauvais état mais en terrain plat : le sommet de la Muntanya gran ( pas si grande que ça malgré tout ). Au loin, le château de Montgri.
Il est temps de garnir les estomacs et de souffler un peu, dans un coin ombragé. Frère Jean le sommelier fait sa tournée habituelle tandis que Frère Jean des Causses raconte ses histoires.
Des histoires ( ou les vapeurs du vin ? ) qui plongent certains dans un somme réconfortant.
Il est temps de repartir, la route est encore longue et va s'avérer plus difficile que prévue mais on ne le sait pas encore.
Traversée d'une pinède avec quelques fleurs par ci, par là : des Liserons, des Asphodèles flétries et un Astérolide épineux ( je pense ).
Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que notre Roger ( qui n'est pas Federer ) trébuche dans des ronces, secouru aussitôt par notre infirmière en chef Christine et ses aides de camp.
Malgré la perte de plusieurs litres de sang et après moultes perfusions, voilà notre Roger sur pied et bien ragaillardi. Tout va bien !!!!
Nous arrivons sur un promontoire ( lieu-dit La Clota au km 6) qui domine la mer, avec les restes d'une construction militaire ?
De là, la piste s'élargit et fonce droit vers la mer.
Arrivée à un point de vue magnifique : des rochers à pic surplombant la mer.
Un moment de répit avant ce qui nous attend mais que l'on ne sait pas.
La plage de Montgo, lieu d'arrivée, apparaît au loin et là commencent les difficultés.
Descentes raides, gros cailloux, précipice proche.
Quelques moments de répit pour souffler sur une portion plane.
Belle vue sur la plage au loin et même une rencontre inattendue : une forme féminine dans l'eau de la crique, dans le plus simple appareil et dont nous avons aussitôt détourné le regard, la surprise étant passée !!!!
Mais les difficultés reviennent rapidement : il va falloir remonter ( lieu-dit La Caleta ) et la portion de sentier est étroite et presque dangereuse.
Encore des criques et des portions de sentier assez difficiles à négocier.
Dès qu'on approche de l'eau, certaines en profitent pour faire trempette !!!
Et ça monte et ça descend : des passages délicats que certaines n'apprécient pas spécialement, n'est-ce pas Francine ?
On se rapproche petit à petit de la Cala Montgo.
Et le calvaire prend fin.
La plage de Montgo où l'on retrouve le reste du groupe arrivé à pied par un circuit plus court.
Quoi de mieux qu'une "petite mousse" pour finir la balade en beauté, au bistrot du coin !!! Mais ce ne fut pas de tout repos.
L'attente devenant interminable ( plutôt minable d'ailleurs ! ), Anne-Marie décide de prendre la direction des opérations et de devenir "serveuse" et là, tout alla très vite.
Enfin désaltérés, nous pûmes rejoindre le bus et l'hôtel.
Mais la soirée ne s'arrêta pas ainsi et commença au bar de l'hôtel.
Surprise : une cérémonie fût préparée en secret par Frère Jean des Causses, habillé en moine franciscain comme il se doit ( En mission pour le Cardinal Barbatrain ne pouvant être présent en ce jour ).
Il s'agissait de l'union ( pour le moins étrange et inhabituelle ) de Frère Jean le maçon avec Soeur Francine la cathare.
Après une lecture approfondie des textes bibliques, l'union fut célébrée, en présence de 2 témoins : un frère cathare sorti de sa retraite spirituelle et Soeur Colette du couvent de la Gineste.
Les alliances et des présents furent offerts aux époux qui semblèrent particulièrement réjouis, surtout à la vue de la bouteille de vin blanc.
Frère Jean des Causses s'empressa de féliciter les 2 témoins et accepta, avec son grand coeur habituel et une modestie infaillible, de poser avec les nouveaux mariés.
Lesquels mariés rayonnaient de bonheur, félicités comme il se doit par l'assistance.
Et la soirée continua par des chants de circonstance : " Mon beau pays s'appelle Occitanie - Le joyeux randonneur ou Happy wanderer - Pas de boogie woogie " entre autres ).
Et après le repas, une petite balade digestive pour un groupe sur la promenade en bord de plage.
Retour à l'hôtel car demain, on va voir des "ruines".
Belle balade dans la garrigue et surtout une dernière portion un peu ardue mais il faut bien sortir des sentiers battus, même à notre âge, foi de Godillots.
Jacques ou le cathare impénitent.