Séjour à l'Escala J1 Juin 2019
C'est aujourd'hui le grand jour du départ de notre voyage annuel qui cette année va se dérouler sur la Costa Brava.
Nous avons choisi de voyager en bus comme l'an dernier, ce qui est nettement plus convivial.
Deux heures plus tard , arrêt pipi-café-croissants à La Junquera.
Vers midi nous arrivons , just in time, pour déjeuner à l'entrée du Parc naturel dels Aiguamolls de l'Empordà où nous allons passer l'après midi.
Le parc naturel d'els Aiguamolls de l'Empordà s'étend sur 4730 ha, dont 825 constituent une réserve naturelle intégrale strictement protégée.
L'objectif de déclarer ce site parc naturel est double : d'une part conserver, améliorer et favoriser les systèmes naturels et d'autre part, rendre compatible la conservation avec le développement économique.
Le parc, c'est une mosaïque d'écosystèmes interdépendants mais bien distincts :
- La mer
-Plages et sablières côtières
-Lagunes et végétation halophile
-Enclos pâturages et cultures
-Marais et étangs d'eau douce
-Rivières, ruisseaux et canaux
Notre périple va nous permettre de découvrir certains de ces biotopes avec leur flore et leur faune
A l'entrée du parc nous admirons un feijoa en fleurs.
Le feijoa ou goyavier du Brésil est une plante exotique et rustique originaire d'Amérique du Sud qui produit des fruits semblables à des avocats, au goût entre l'ananas, la fraise et la goyave.
La balade commence par un sentier sous une voûte de verdure.
Déjà nous pouvons observer l'oiseau nicheur mythique du parc : la cigogne blanche.
La cigogne blanche qui avait établi occasionnellement son nid dans la région, constitue actuellement une population d'environ 40 couples grâce au projet de récupération mis en place en 1987.
Plus loin, des bovidés aux airs de taureaux paissent tranquillement, l'un deux se laissant même toiletter par une grande aigrette.
Mis à part l'églantier et ses belles fleurs blanches, on rencontre de nombreux arbres difficiles à distinguer, tant la végétation est luxuriante : saules , peupliers , aulnes , ormes et frênes que l'on retrouve sur le tableau suivant :
L'heure n'est pas propice pour observer toute la faune qui vit le long et dans les canaux d'irrigation. Le tableau ci-dessous en donne un aperçu :
Nous aurons quand même la chance d'y apercevoir, un serpent ( couleuvre vipérine? ) ainsi qu'une écrevisse.
L'observation des oiseaux d'eau à partir des "observatoires" construits à cet effet n'est pas fructueuse : quelques Foulques Macroule, des Canards Colvert et un Grèbe Castagneux que je n'ai pu photographier ( photo wikipédia).
C'est sûr que lorsqu'on regarde toutes les espèces qu'il y a sur le panneau , on se sent un peu frustré !!
329 espèces d'oiseaux ont été répertoriées dont 82 y nidifient de façon régulière.
Le parcours nous amène ensuite jusqu'aux lagunes saumâtres littorales qui se trouvent juste derrière la plage. Enfin, nous allions pouvoir observer quelques uns de ces volatiles !!
A commencer par les flamants roses. Bon c'est vrai, dans le parc de la Narbonnaise , on a l'habitude de rencontrer cet échassier mais c'est toujours un régal d'observer leurs colonies.
De nombreuses échasses blanches picorent le sol humide ou couvent sans s'occuper de nous,
tandis que nous admirons un beau couple de cygnes tuberculés.
Nous rejoignons la route temporairement pour terminer la boucle : au loin, les tours Senillosa ( anciens silos à riz ) vers lesquelles nous nous dirigeons.
La visite touche à sa fin. Les plus courageux vont se lancer à l'attaque des miradors dont l'architecture peut paraître un peu insolite dans ces lieux.
Certains, fatigués, préfèrent regarder d'en bas mais quelle vue depuis les sommets des tours !
Nous retrouvons le trajet de départ jusqu'au bus.
Puis c'est l'arrivée à l'hôtel , un peu difficile d'accès pour le bus .
La piscine nous plait de suite mais un autre baigneur l'a déjà adoptée !
Après une installation dans les chambres très confortables qui va devoir atteindre plusieurs heures pour certains , tout le monde se retrouve à l'apéro.
Apéro qui va se prolonger jusqu'au repas, au milieu des chansons interprétées par notre "Caruso".
Avec pour finir, l'hymne des Godillots Baladeurs : "The happy wanderer" que notre chef de choeur a décidé de nous faire interpréter dès à présent en anglais... Valdéri ! Valdera ! ha ha ha ha ! ( c'est de l'anglais ça?)
Au fait , aviez-vous remarqué que les initiales de Godillots Baladeurs c'est GB ?? Mais avec le Brexit... va-t-on devoir les changer??
Texte d'Annie RENAUD.
La plupart des photos sont de Jacques le Cathar-eux...reux, merci à lui.
Et merci à M. Jean TOSTI , botaniste , pour l'identification du feijoa.
NB : Créé par Linné en 1758, du latin homo ( homme) et de sapiens (sage) , "homo sapiens" est le nom qui désigne l'homme moderne né il y a environ 300 000 ans.