Séjour à l'Escala J4 Juin 2019
6 Juin 2019, dernier de nos quatre jours passés en Espagne.
Nous laissons l'hôtel et prenons le car qui va nous conduire à Port de la Selva. Pas question en effet, pour les Godillots de quitter l'Espagne sans une dernière rando.
Le car, ne pouvant accéder au point de départ prévu, nous laisse près d'un village blanc qui a des airs de Cadaquès. Il s'agit d'El Port de la Selva, situé à une trentaine de kilomètres de Figueres. Il se loge au fond d’une baie abritée dans la partie nord du Cap de Creus. Le Parc Naturel du Cap de Creus commence au sortir même du village.
Comme le précise le site Catalunya Expérience : « En partie parce que Cadaqués sa voisine a permis au tourisme de se développer dans la région depuis quelques années, El Port de la Selva voit sa notoriété se développer entre autres auprès de la bourgeoisie de Barcelone. Le site présente une architecture assez typique des villages de la côte catalane, les habitations autour de l’église, l’église Santa Maria de les Neus, à quelques pas du port de pêche.
Les premières références historiques à l’endroit datent de 974 dans un document produit à destination du Monastère de Sant Pere de Rodes à quelques kilomètres à l’ouest sur les hauteurs. Le village semble cependant n’avoir jamais vraiment été qu’un petit accostage pour les pêcheurs des villages environnants, en particulier celui de La Selva de Mar. Le nom de El Port de la Selva semble du coup évident. Seulement vers le 18ème siècle, il commença à devenir une véritable entité administrative. Touché par les grandes vagues d’émigration vers le nouveau Monde au 19ème, El Port de la Selva commença à revivre vers les années 20 lorsqu’un groupe d’intellectuels en fit la première promotion touristique. »
Après un instant de méditation,
puis l'itinéraire bien repéré,
les chapeaux vissés sur la tête, et les appareils photos prêts à mitrailler, ...
… la balade peut commencer.
Très vite, le village disparaît derrière nous ainsi que le Monastère de Sant Pere de Rodes dont nous avons un magnifique aperçu.
Le sentier est bien aménagé et facile pour tous …
Les agaves, figuiers de Barbarie en fleurs et autres plantes grasses jalonnent notre intinéraire.
Encore de beaux points de vue :
Petit à petit, nos pas nous amènent au phare de Punta s'Arenella.
Le site se prête admirablement bien à une pause … pour la traditionnelle pose ... photo de groupe.
Plus loin, une équipe de tournage s'affaire autour d'un hélicoptère. Nous aurions presque pu figurer dans une série espagnole... Après tout, les vraies stars, ce sont les Godillots, non ?
Reprise de la balade,
ponctuée de quelques arrêts afin de contempler encore et garder en tête le souvenir de ces merveilleux paysages.
Et comme toute bonne chose a une fin, nous arrivons au terme de notre dernière rando espagnole, Llançà.
En 862, après la destruction d'Ampurias par Hasting et ses Normands (Ah ces Normands, on les retrouve partout !...), et face aux incursions des pirates sarrasins, nouveaux envahisseurs, les habitants des côtes de l’Ampurdan se déplacent pour se mettre à l'abri.
C'est ainsi que la ville de Llançà sera édifiée près de la mer mais presque totalement dissimulée.
Après un « copieux » pique-nique (sandwich au salami ... ), nous reprenons le car, direction la France par un itinéraire touristique sinueux longeant la côte.
Après Port Bou en Espagne,
nous voici en France avec Cerbère,
à laquelle succèdent les vignobles de Banyuls,
et la ville éponyme, avec une sculpture dédiée à la danse traditionnelle, la Sardane.
On arrive maintenant à Port-Vendres,
le fort Saint-Elme,
et, au loin, Collioure
Ventenac se rapproche .... L'épopée est déjà finie ? Que nenni !
En effet, comme les années précédentes, Anne-Marie et Gilbert nous invitent chez eux pour partager une fidéoa, plat traditionnel des pêcheurs de la côte méditerranéenne catalane, appréciée à Callafell, ville côtière d'Espagne (décidément, on a du mal à quitter l'Espagne).
Auparavant, il faudra d'abord chasser quelques étourneaux venus s'abattre sur un cerisier, ...
… puis, pour ceux qui n'auront pas supporté les virages de la Costa Brava (ou le sandwich au salami), prendre quelques médicaments ramenés expressément de la pharmacie la plus proche (Sète ?.. la désertification gagne du terrain!).
Nous suivons scrupuleusement les recommandations de la notice : prise de médicaments avant le repas, … sans dépasser la dose prescrite !
L'arrivée de la fidéoa préparée par Vincent, fils d'Anne-Marie, nous amène à échanger verre contre assiette pour une savoureuse dégustation.
Un pur régal !
La soirée et la saison se clôturent par un magnifique et succulent gâteau.
Alors que la nuit tombe, le vent se renforce et nous amène un froid glacial. Chacun essaie de se protéger comme il peut :
Mais peu importe la température extérieure. Après tous ces bons moments vécus ensemble, la chaleur est dans les cœurs.
Un grand MERCI aux organisateurs, guides, professeur(e)s de chant, animateurs, costumière, hôtes d'un soir....pour cette magnifique saison 2019.
Merci également à Jacques pour quelques-unes de ses photos.
Vivement la saison 2020 !
En attendant, bon été et bonnes vacances à tous.
Daniel