Marche populaire Oct 2022
Une soixantaine de marcheurs et marcheuses (de 5 à 75 ans) et la chienne de Nicole, une "perle", pour ce rendez-vous annuel de notre marche pour tous d'automne.
Temps très doux mais nuageux, "breumous" comme on dit chez nous.
Quelques mots de notre président qui se prend pour "un personnage célèbre ayant fini sur une croix".😍
Le discours bref (pour 1 fois) de notre maire C. Lapalu et la photo de famille avant le départ.🤩
Et c'est parti en direction du canal, sous la direction de Frère Jean, Nicole et Perle.
Nous longeons le canal, cet ouvrage conçu par Pierre-Paul Riquet et construit de 1666 à 1681.
" 12 000 ouvriers et ouvrières, un canal de 240 km de long, de 15 à 18 m de largeur et de 5 à 10 m de profondeur.
65 écluses et de nombreux ouvrages d’art remarquables (écluses à sas multiples, ponts, aqueducs, ponts-canaux et barrages) dont le barrage de Saint-Ferréol, plus grand réservoir d’eau artificiel du monde à cette époque, réalisé de 1667 à 1672.
Pour s’assurer de la fidélité à la tâche des très nombreux ouvriers, Riquet teste, dans sa fonction d’entrepreneur, un dispositif social très avancé pour l’époque, prévoyant de payer les ouvriers pendant les périodes de maladie, d’intempéries et même les jours de fête qui stoppaient la bonne poursuite des travaux.
Le canal a progressivement été aménagé au cours du temps, notamment par Vauban qui apporta plusieurs modernisations comme la construction du pont-canal de Cesse ou la tranchée des Cammazes.
Un siècle plus tard, en 1787, c’est un nouvel embranchement qui est ouvert, passant par Narbonne. Le canal est relié à la mer par le canal de Jonction, puis au niveau de Sallèles-d’Aude, le canal de la Robine jusqu’à Port La Nouvelle."
Tout au long du parcours, le "Petit Poucet" a semé des traces de son passage sous forme de délicieux bonbons aux fruits, que les enfants (et quelques grands) se sont empressés de goûter ! 😋
Il y avait parmi nous un autre "Petit Poucet", fier de mener sa famille et de suivre ses grands frères et soeurs.
Petite halte près de la "maison de l'Ogre" mais rassurez-vous, personne n'a été dévoré !!!! 😅
La balade se poursuit dans la bonne humeur et chacun y va de sa "tchatche" !
"Perle" veille sur nous, comme un vrai berger allemand !
Attention : traversée dangereuse de la route. Pas de problème comme dirait Frère Jean !!!!
On se dirige tranquillement vers le point de ravitaillement.
Nous y voilà : au pied d'un beau platane, le club nous a préparé une petite collation servie par Jean-Jacques, Philippe et Jean : gâteaux, eau et jus de fruits mais pas de vin, il est encore trop tôt.
Bien reposés et rassasiés, voilà la troupe qui repart pour entamer son "chemin de croix" !
Nicole Sertel veut bien nous dire quelques mots sur l'histoire de cette croix.
" Construite en 1992 à la demande d'un particulier de Ginestas, elle commémore le souvenir de Jean-François Bousquet, enfant de ce village, né le 08/01/1751.
Il s'agit d'une croix en granit du Sidobre de 12 ms de hauteur, ouvrage réalisé par un tailleur du Tarn du nom de Soulet, sur laquelle figure l'inscription suivante :
« A la mémoire du bienheureux J.F. Bousquet, enfant de Ginestas, mort pour la foi, 1751-1792 ».
Considéré comme martyr par l'église catholique Jean-François Bousquet a été béatifié par le pape Pie XI le 17/10/1926.
Complément d'histoire :
" Docteur en théologie et licencié en droit canonique et civil, J-F Bousquet devint un des canonistes les plus réputés de l'époque.
il est ordonné prêtre le 15 mars 1777 et prend en charge la cure de Pouzols-Minervois. Vers 1786, il alla se fixer à Paris. Sa réputation lui vaut d'être nommé par ses pairs pour être l'un des 9 députés, chargés de la rédaction des cahiers du Clergé.
Mais quand la loi du 27 mai 1792 de déportation des prêtres fut proclamée, ils furent tous recherchés et le serment civique leur fut réclamé. Il fut arrêté et conduit à la section du Luxembourg. Là, J-F Bousquet refusa le serment et déclara :
"Je refuse tout serment, contraire à ma conscience et suis prêt à tout endurer même le martyre".
DANTON, ministre de la Justice, promit bien à ses soutiens la liberté, pour le lendemain même, de l'abbé BOUSQUET ; mais la promesse ne fut pas tenue. Détenu dans l'église des Carmes, rue de Vaugirard, il fut, le 2 septembre 1792, mis à mort avec 94 autres ecclésiastiques.
Cet épisode de la révolution est resté dans l'histoire sous le nom de « massacres de septembre »."
Voilà résumée l'histoire de l'abbé J-F Bousquet, à retrouver sur le site :
Sur ce, retour vers le village car les estomacs commencent à gargouiller. 😋
Dernière halte pour notre "petit Poucet" et sa récolte de bonbons.
Tout le monde a retrouvé le sourire et oublié, pour certains, la fatigue :
Anne-Marie avait préparé une délicieuse sangria, Gilbert une excellente paella et bien d'autres plats et gâteaux confectionnés et servis par des membres du club (merci à elles et eux) sont proposés à une trentaine de convives.
La paella prévue pour 70 personnes a été pratiquement liquidée : "l'appétit vient en marchant" dit le proverbe occitan bien connu des Godillots.
Et l'après-midi s'acheva dans la bonne humeur, jeunes et moins jeunes réunis autour de quelques liqueurs (mais malheureusement sans le vrai café français, cher à l'ami Philippe) 😂
😍 Une bien belle journée, dans la grisaille automnale mais le soleil était dans les coeurs ! 😍
Jacques le cathare
Pensée du jour (pour les amateurs de café mais pas que !)