Portel les Corbières: La piste du Couloubret, novembre 2014
Quelque 14 km, pour un dénivelé de 340 mètres.
Il fait magnifique dans les Corbières! On se croirait en été.
Sauf que les arbouses, on les mange en automne.
Et on s'en régale d'ailleurs...
La particularité avec cet arbuste qu'on appelle l'arbousier ou arbre aux fraises (Arbutus Unedo), c'est que la fructification a lieu en même temps que la floraison.
Les fruits sont délicieux quand ils sont bien rouges et souples : miam... de la crème d'arbouses!
On se remet ainsi dans les pas des paléolithiques qui lors de leurs pérégrinations savouraient ces quelques fragments de paradis! C'est quand même mieux que de déambuler avec son caddy dans un supermarché pour des fruits aseptisés et suremballés...
Et coïncidence : nous tombons sur un drôle de bâti, incongru..., comme tombé du ciel.
On s'interroge... Ah, il y a une porte...
Le propriétaire, charmant, nous explique qu'il s'agit d'une chambre conçue en torchis, sable et chanvre pour une meilleure isolation. Une chambre d'hôte en somme, un igloo pour le Sud, un lieu de méditation nous dit-il.
Nous remarquons au passage... que notre chemin traverse sa propriété! Nous apprécions son sens de l'accueil!
Nous le saluons et poursuivons notre route, l'oeil ravi par les permiers coloris d'automne.
Puis, les choses sérieuses commencent.
Une longue ascension, douce mais constante nous attend.
Au loin, on aperçoit, du côté de la mer Port-La-Nouvelle.
Et en nous retournant, c'est l'ermitage Saint Victor qui se signale par une antenne.
Beauté des paysages...
La belle est vraiment bleue.
Petit répit : Alain offre quelques cônes d'un cèdre de l'Atlas à Catherine.
Et hop, dans le sac à dos, en attendant les belles tablées de Noël.
Au sommet, c'est la beauté géologique du lieu qui nous ravit.
Ce long plissement doit être Roquelongue, du côté de St-André.
Petite vue rapprochée.
C'est là, à l'abri du vent et au soleil, face à la mer que nous pique-niquons. Apéro offert par Christine et Jo, une spécialité maison baptisée "La Mandoline".
Qui veut du bon café à la vanille? Encore une spécialité!
Nous reprenons notre route, cette fois descendante.
Hum hum : les points cardinaux sont un peu confus... Mais la mise en scène est efficace : nous regardons les artistes!
Nous traversons les plissements géologiques.
Les dernières fleurs de l'année :
Déjà rencontré, c'est le Daphné garou (Daphne gnidium), petit arbuste élégant mais toxique.
Dernier cliché d'un havre de paix...
Quelle belle balade!
Dominique