BOUTENAC Février 2017
18 Godillots sont au rendez-vous, par une matinée fraîche mais un temps qui s'annonce splendide, à BOUTENAC, place de l'église St Mamès.
Celle-ci possède un clocher-mur ( mur vertical et plat percé d'ouvertures pour accueillir les cloches, souvent placé au-dessus du portail d'entrée ), construction assez fréquente dans les régions occitane, aquitaine et ibérique.
Quelques images de clochers-murs en région toulousaine.
Dès le départ, on ne nous parle que d'eau, dans un territoire viticole réputé pour ses vins. Voilà de quoi surprendre !!!!!!!!!!
Trêve de plaisanterie : les vins de ce cru font partie de l'appellation CORBIERES BOUTENAC reconnue depuis 2005, ce qui la classe parmi les meilleurs vins du LANGUEDOC.
Voir : www.cruboutenac.com/fr/appellation/appelation-cru-boutenac-en-languedoc.html
C'est autour du massif de Pinada que se trouvent les vignobles, massif constitué de petites collines entre 100 et 200 m d'altitude, que l'on va parcourir dans cette randonnée.
Dès la sortie du village, la "grimpette" commence au milieu d'un paysage typique de garrigue.
Les premières "montagnes russes" du massif : Jean-Jacques encourage les retardataires.
Là-haut, dans le ciel, une image inhabituelle : des nuages circulaires, créés sans doute par des traînées d'avions de chasse ( Certains pourraient y voir la marque d'ovnis ou autres élucubrations !! ).
Petite halte au sommet : l'ECOSSE semble très loin dans cette direction, n'est-ce pas les Cormack ?.
Une belle vue sur les plaines environnantes.
Un paysage qui ressemble étrangement ( pour faire plaisir à notre ami Giuseppe ) à celui de la Toscane, terre du fameux Chianti : des prairies alternant avec des vignes, des bosquets, des petits ruisseaux, des domaines viticoles et les contreforts des Corbières ( ou des Apennins ) en toile de fond.
Une petite halte restauratrice avant le sommet.
La descente vers la chapelle St Siméon.
Nous voici devant le panneau historique explicatif : on saura tout concernant ce saint.
Voir le site : www.parc-naturel-narbonnaise.fr/archives_du.../Saint-Simeon/Saint-Simeon.html
C'est dans cette grotte, au XIe siècle, que l'ermite Siméon se serait retiré vers la fin de sa vie. Une chapelle fut construite au-dessus d'elle en 1895.
Est-ce une hallucination due à la fatigue ou au soleil qui commence à chauffer, qui me fait apparaître cette vision fugitive de l'ermite sous les traits d'un godillot bien connu ? Mais si les traits et la physionomie sont peut-être ressemblants, sa tenue vestimentaire ne semble pas du tout adaptée à cette époque.
Je reprend mes esprits ( personne d'autre n'a rien vu ) : il est temps de repartir.
Le ruisseau de Font Sainte et le vallon.
La piste forestière monte en pente douce, au milieu des chênes verts, chênes kermès, "argelats", romarins, cistes et autres pins, et serpente au-dessus de la vallée.
Au loin, les Pyrénées noyées dans la brume.
Quelques silhouettes calcinées se dressent encore parmi la nouvelle végétation, témoins d'incendies qui ont ravagé ce massif.
A gauche, on peut y voir un couple de danseurs figés, surpris en plein exercice et à droite, un rapace pétrifié posé sur sa branche et contemplant le paysage.
Revenons à des considérations plus terre à terre : la vigie n'est pas très loin et l'heure du casse-croûte non plus.
Mireille, notre "cantatrice" ( qui n'est pas du tout "chauve" ) surveille les pas hésitants de Colette : va-t-elle tomber à l'eau ? Non, ouf !!!!!!!
Nous voici au pied de la tour de guet pour le pique-nique.
C'est le retour et dans une descente, Alain "le petit" se permet d'esquisser un pas de danse pour montrer qu'il est toujours jeune !
Nous voici sur le sentier qui surplombe la garrigue haute et certains en profitent pour se faire tirer le portrait !
Retour sans encombres à BOUTENAC au terme d'une très agréable journée : un parcours facile mais sans monotonie, légèrement vallonné et avec de beaux points de vue.
Jacques dit l'Imparfait Cathare.
Adieussiatz à totis ( Au revoir en " Langue d'Oïl " ) !!!