BOISSET- 2 juillet 2020
Dernière rando de la saison, une saison bien perturbée à cause du confinement. De fait, le repas qui devait clôturer comme chaque année cette saison « sportive », n'a pu se faire.
Les organisateurs ayant toujours un plan B dans leur sac, proposent de terminer cette rando d'une demi-journée par un pique-nique, en remplacement du traditionnel repas. L'idée ayant fait son chemin (normal pour un club de marcheurs), Nicole suggère le site de Boisset pour cette rencontre.
24 Godillots (tes), dont un petit Soulier en vacances chez ses grands-parents, se retrouvent donc, avec un grand plaisir, sur le parking jouxtant la chapelle.
Jo invite le photographe retardataire à rejoindre le groupe « velocemente, illico presto »
La troupe s'engage d'un bon pas (normal...), pressée de découvrir ou redécouvrir ce parcours, a priori, relativement facile : 5 kilomètres seulement pour un dénivelé de 180 mètres.
Selon les estimations, le retour au lieu de pique-nique devrait donc se faire aux alentours de 11 heures.
Passant devant une belle bâtisse, Sheila tombe en admiration devant des fleurs, ...
… mais la vraie curiosité réside en réalité dans le détail et la finesse des lambrequins qui bordent le toit.
Au détour de cette habitation, la première grimpette commence, avec de belles vues sur une nature riche en arbres aux tons de vert dégradés.
La petite chapelle s'éloigne peu à peu, et, avec les pemiers efforts, l'atmosphère se réchauffe, obligeant quelques Godillotes à une séance de strip-tease.
Le passage devient de plus en plus difficile, obligeant à quelques haltes, ce qui laisse le temps d'admirer une nature sauvage, vide de toute construction, qui s'étend à perte de vue.
Après l'étroitesse du passage, il faut conjuguer maintenant avec les broussailles. La piste n'a manifestement pas été entretenue depuis notre dernière rando qui date déjà de deux ou trois ans. La végétation a vite repris ses droits, ...
… heureusement, Jo, Jean-Jacques et nos deux « Cathares pillars », Jacques et Alain sont bien équipés pour rouvrir le passage.
Les haltes se font de plus en plus nombreuses en attendant le dégagement du sentier. Le temps de contempler le paysage et s'arrêter devant un arbre porteur de quelques petits fruits. Pierre nous explique qu'autrefois on les faisait macérer dans de l'alcool pour en faire de l'eau-de-vie.
Cet arbre,(source Wikipédia), est un Prunus de Mahaleb, appelé aussi Bois ou Cerisier de Sainte-Lucie, ou encore Faux Merisier (Negreput en occitan).
Le nom de « Bois de Sainte-Lucie » trouve son origine d'un couvent de Minimes Sainte-Lucie-du-Mont, situé sur les hauteurs de Sampigny (Meuse) où s'est développé au XVII ème siècle un artisanat d'objets religieux fabriqués dans le bois de cette essence que l'on trouve abondamment aux alentours du couvent.
Le parfum qui se dégage du bois, de l'écorce et des feuilles provient de la coumarine, que contiennent aussi certaines graminées et qui contribue à donner au foin fraîchement fauché son odeur caractéristique.
Les fruits ne sont pas toxiques, mais ils ne sont pas consommables car ils sont très amers, et comme nous l'a justement dit Pierre, dans certaines régions, on en fait parfois des eaux-de-vie.
Le sentier enfin dégagé, la balade reprend, avec quelques passages délicats. Heureusement, il y a toujours une âme bienveillante pour assurer notre sécurité.
Ces quelques péripéties non prévues au programme engendrent une certaine fatigue qui se fait ressentir aussi bien chez les bipèdes que chez les quadrupèdes.
Après une dernière montée, nous arrivons enfin sur le plateau ...
… et reprenons, d'un pas alerte et plus assuré, le retour vers l'aire de pique-nique.
Il est déjà midi passé. Nous apercevons au loin le village de Boisset niché dans un lit de verdure, et bien isolé.
Nous entamons une grande descente et apercevons la chapelle qui semble proche. Mais ne pas se fier aux apparences : le zoom de l'appareil photo rapproche considérablement, et le sentier n'est pas en ligne droite...
Le but est enfin atteint sur les coups de 13 heures, et pour parodier une célèbre tirade du Cid, :
« Nous partîmes 24, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 26 en arrivant au port ».
Il faut dire que Jean (Causse) et Guy, nous ont rejoints directement en voiture.
Sans plus attendre nous passons aux rafraîchissements, ...
… et prenons place autour des tables pour savourer un délicieux pique-nique, ...
… certains, plus prévoyants, étant mieux équipés que d'autres.
Pour déroger à la tradition, c'est Francine qui fait la sommelière, ...
… Jean restant assis, ou tout du moins essayant de le rester, manifestement peu habitué à ce genre de position.
Christine nous invite à arroser une retraite toute récente et sans nul doute, bien méritée. Nous lui souhaitons la bienvenue au club !
Le schnaps fait son apparition à la fin du pique-nique. Certains préfèrent se faire servir à domicile, ...
Maintenant, place au sport.
Avant une partie de pétanque qui va s'annoncer endiablée, le staff médical entre en scène et propose des séances de massages plantaires, sous les yeux moqueurs de Pierrette et Francine.
Le plus dur sera de constituer les équipes, et il faudra finalement se mettre au pied du mur pour savoir qui joue avec qui.
A peine les hostilités lancées, ...
… commencent les premières contestations,
… il faut tirer pour départager,..
A ne pas vouloir écouter les conseils de professionnels avisés, il y a de la casse dans le jeu ..
Il faut reprendre les mesures, ...
… et encore tirer !
Finalement, la pétanque, ça use !...
… et rien ne vaut une nouvelle séance de massage plantaire pour se revigorer.
Au fait, qui est-ce qui se moquait tout à l'heure à la première séance ?
La journée s'achève, et rendez-vous est d'ores et déjà pris pour la rentrée de septembre en espérant que la Covid 19 ne vienne pas à son tour nous chatouiller les pieds...
Bon mois d'août à tous.
A bientôt.
Daniel