Saut de Vézoles 17 Sept 20
😂 Le "Grand saut" à Vézoles 🤣
Départ : le parking du hameau de LAPRADE, déjà bien chargé. Il faut dire que le beau temps a poussé beaucoup de randonneurs sur le Sentier des 1000 marches de Vézoles.
16 Godillots avec notre "nouvelle Godillotte" : Dominique, qui va avoir un sacré "baptême du feu".😉
Traversée joyeuse du hameau désert : les GPS sont prêts, les visages sont réjouis, les jambes guillerettes, les langues vont bon train mais " bien peu savent ce qui les attend. " 😋
Début de la montée : toute douce ! On a le temps d'observer la nature :
- des Erables de Montpellier ( Acéracées ) aux feuilles caduques d'un beau vert foncé au-dessus, vert clair en-dessous, au long pétiole (tige), à 3 lobes caractéristiques de cette espèce, feuilles devenant orange-rouge à l'automne.
- des Chênes pubescents ou noirs ou truffiers ( Fagacées ) aux feuilles caduques, lisses sur le dessus mais poilues en-dessous, alternes ( décalées sur leur tige ), avec des lobes et dont les jeunes rameaux ont aussi des poils ( comme les vieux Godillots !! )
- des Châtaigniers ( Fagacées ) aux feuilles allongées et dentées, caduques elles-aussi, dont les fruits ou châtaignes (2 ou 3) sont contenues dans une enveloppe appelée bogue, verte encore à cette date.
Déjà les premiers escaliers, tout petits encore !!
Nous franchissons le ruisseau de Bureau ( ou Buraut ) pour la 1ere fois et à partir de là, la pente va se faire plus raide.
Petite halte. La végétation a changé : des pins noirs maintenant.
C'est là-haut où l'on va : les Godillottes ont encore le sourire. 😀
Mais cela ne va pas durer : les rochers sont plus gros et moins accessibles.
Heureusement qu'il y a de l'aide, n'est-ce pas les nanas ?.
Fini ce 1er obstacle : on est au sommet avec un beau point de vue sur la vallée.
Regardez comme les Godillottes sont resplendissantes ! 😍
C'est reparti mais sur une portion de sentier plate : de quoi récupérer.
Tout est bon pour s'arrêter chez les Godillottes : Jean leur explique que le Houx ( Aquifoliacées ) est un arbuste dioïque ( sexes mâles et femelles sur des pieds différents, comme chez les Godillots !! ) et que celui-ci est un pied femelle porteur de fruits qui sont des drupes ( fruits charnus à noyau comme l'olive, l'abricot ).
Et encore des rochers et des groooooooos !!!!!!!
Une halte pour récupérer : regardez les visages de nos Godillots, pas un peu fatigués ????
Et ça repart, encore de la grimpette et la traversée du ruisseau ( à peine 2 kms de franchis ).
Nous arrivons au pied d'une des cascades : magnifique.
Et après un passage difficile, repos sur un vaste rocher.
Au pied d'une encore plus haute.
Et nous continuons sur la portion la plus raide de la montée : les derniers 500 m.
Que c'est dur, non de Diou !!! 😜
La 3e cascade, la plus haute et la plus belle à mon avis mais pas le temps de s'arrêter.
On ne rêve qu'à une chose : atteindre le sommet et souffler.
" Certains sont déjà arrivés
Car la troupe s'est effilochée,
Fini le temps de rigoler
Faut à tout prix arriver. "
Les derniers 100 m : c'est encore loin, demandent les Godillottes ? 😰
On s'arrête un peu pour regarder le paysage.
Et enfin le sommet tant attendu, sur le rocher d'Oreille d'Ase ( âne en occitan ).
On n'a pas eu le temps de compter mais il y a plus de 1000 marches, demandez à Dominique ! 😛
La troupe s'est reformée, le moral est revenu à la vue du lac et de la route qui descend.
Tiens : des chevaux ( et leurs cavalières, n'est-ce pas JP ? ) prennent le bain dans le lac.
Et nous retrouvons notre plage habituelle pour le repas.
Devinez qui va se baigner cette année ? l'ami Michel que rien n'arrête. Ah ! ils sont forts les Lyonnais !!!!!!!!!!!!!!!
Les autres sont affamés et assoiffés .
Et au moment de repartir, voilà qu'Alain, notre guide cathare, suggère de faire le tour du lac avant de redescendre : c'est que du plat, qu'il a dit !!.
1 voix pour 🤪 et 15 abstentions 😨 : le vote est adopté à la majorité ! Et c'est parti.
C'est vrai que la balade est belle en bordure de lac : des parties au soleil, d'autres ombragées.
Nous passons au pied d'un arbuste magnifique avec ses boules rouges : il s'agit sans doute d'un Sureau rouge ou sureau à grappes ( Adoxacées ), arbuste plutôt montagnard, aux feuilles composées et dentelées, dont les baies ( fruits entièrement charnus comme la tomate, le raisin ) forment des grappes, baies toxiques à cru mais comestibles cuites en gelée.
Nous voici à Camp blanc : bâtisse servant de refuge, entourée d'arbres magnifiques. L'occasion de faire le plein d'eau à la source qui est la bienvenue !
A partir de là, on aborde le retour vers le barrage.
Paysages variés de pinèdes d'épicéas, de forêts de hêtres et zones de tourbières.
Le tour du lac est fini : à partir de là, on ne devrait que descendre ( km 9 ).
Au km 10, un point de vue a été aménagé avec un aperçu sur la vallée du Bureau mais côté Ouest.
Nous sommes sur la piste forestière du GR 7 jusqu'au Col de Boeufs ( km 12 ).
Et de là, descente rapide ( on ne rigole plus ) jusqu'au Col des 7 frères , virage rapide sans s'attarder et le parking tant attendu de Langlade pour se désaltérer.
Finie cette balade "magnifique" de 17 km environ dont les 3 premiers km sont ardus, parfois durs mais des images inoubliables.
Fatigante tout de même, à faire avec un peu d'entraînement au préalable mais que l'on ne regrette pas !
Jacques ou le cathare bienheureux 🤩
La pensée du jour :