VOYAGE EN QUERCY-J1-Lundi 13 septembre 2021
Rendez-vous est donné aux Prades pour notre périple de 4 jours.
Les bagages n’attendent que la soute du car qui arrive 8h15 tapantes.
Et c’est l’embarquement !
Direction A75.
Après la pause pipi-café au Caylard, nous arrivons à notre première escale : Sainte Eulalie d’Olt.
Il est l’heure du casse croute aussi nous nous approchons du Lot mais pas de place au coin pique-nique donc il faudra faire fi des arthroses et autres lombalgies et s’asseoir par terre où bien retourner un canoë pour y déposer son auguste séant.
Deux couples de tourtereaux s’isolent… Deux pigeons s’aimaient d’amour tendre…
Michel l’aventurier s’avance dans les eaux de la rivière ( premier exploit! ) : ouf ! il a pied !
Nous immortalisons ce voyage par la traditionnelle photo de groupe
C’est au bord du Lot que se trouve le village de Sainte-Eulalie d’Olt.
Comment le mot Olt est-il devenu Lot? Je me suis posée la question. Vous aussi peut-être?
Une explication étymologique très complète à cette page internet :
"...Le Lot (bien prononcer le t final bien sûr), d'où vient ce nom et pourquoi est-il passé de Olt (on parlait avant et encore maintenant de côte d'Olt) à Lot. Je serais curieux de l'apprendre...
https://www.etymo-logique.com/le-mot-du-jour/lieu/villes-le-mot-du-jour/olt/
Appelé " Castrum " (château) dans les vieux actes, Sainte Eulalie aurait été une place forte ceinturée de murailles, de fossés et flanquée de tours. Le village se serait développé autour d'un château primitif, bâti par l'Évêque de Rodez, au débouché d'une draille, entre causse et monts d'Aubrac.
Nous prenons la rue de la Traverse qui… traverse le village ( ! ) pour arriver sur une place.
C'était, vraisemblablement, sur cette place appelée, au XVI ème siècle, la "Place de l'Hom" ou "Place du Poteau" que se rendait la justice sous un orme. L'arbre a disparu au profit d'une fontaine.
Nous remarquons sur les façades des photos de la faune avicole : ici un guêpier si commun dans notre région.
« Pour la construction, les habitants utilisaient la plupart du temps des matériaux présents localement et à faible coût. Ainsi, les maisons étaient bâties en galets du Lot avec ou sans colombages, parfois à encorbellement, avec des toitures en lauzes ou schiste. Dans les années 70, la rénovation des façades débuta et les pierres devinrent apparentes, alors que presque toutes les maisons étaient enduites de chaux (fin XVIIème siècle). Cet enduit servait d'isolation et de protection, c'était aussi une marque de richesse. »
L’église, oeuvre d’art Roman et gothique , abrite, deux épines de la ( soi-disant) couronne du Christ. Cet édifice, érigé dans sa partie romane au XI ème siècle, est de style languedocien et au XIIème siècle, il fut transformé en bâtiment de défense.
Dans le chevet de l’église, on peut remarquer un triforium, véritable fortification, qui vient se superposer au déambulatoire existant. Attaquée à plusieurs reprises, les Huguenots incendièrent l’église en 1586.
L’ancienne école, à la tour élancée, abrite depuis 1995, au rez-de-chaussée, le musée-galerie Marcel Boudou.
Un magnifique hôtel particulier de la Renaissance (1564) se dresse sur la rue principale. Son élégante tour d'angle contient un escalier en colimaçon qui dessert les trois étages.
La façade, percée de fenêtres à meneaux et chanfreinées, est soutenue par un bel ensemble de corbeaux monolithes. C'est une propriété privée.
Au coeur du village, La haute silhouette du château attire le regard. La famille de Curières, parmi les plus anciennes du Rouergue, s'établit à Ste Eulalie vers 1205. Elle compte des croisés, des hommes d'armes, des écuyers et des mousquetaires. Les Curières faisant l'élevage du ver à soie, la façade du château était ornée de mûriers qui furent coupés en 1790. Le château actuel, au coeur du village, fut construit au XVème siècle.
Nous quittons les lieux avec un dernier regard sur le Lot où se dresse les vestiges de la pile.
La mémoire populaire veut qu'un pont y existait au temps des Romains. La pile centrale est le seul vestige laissé par la crue qui détruisit jadis cet ouvrage.
Tous les commentaires sont issus du site de l’ office de Tourisme de Ste Eulalie. On y apprend même que les habitants de Ste Eulalie se prénomment les Encaulats ce qui signifie : mangeurs de choux !!
Retour au car où nous attend Guy notre chauffeur et direction Compolibat pour admirer des curiosités naturelles, phénomène unique en midi Pyrénées : les igues de Py et de Rouffiès
La formation de ces igues c'est l'effet …parapluie !
Elle est dû au contexte du sous-sol formé d'une alternance de couches de roches tendres à très tendres ayant subi l'érosion par l’eau et par le gel. Ainsi sont bien attaquées les couches tendres mais à peine entamées les roches plus dures qui jouent ainsi un rôle de parapluie en protégeant la sous couche plus fragile.
Pourquoi ces igues sont-elles rouge?
Parce que le sol formé de sables et d’argiles durcis qui sont imprégnés par des oxydes de fer formant des agrégations.
La petite balade pépère de 2,5 km qui devait nous emmener faire le tour de ces igues s’est relevée assez pentue, parfois même périlleuse pour ceux qui n’avaient pas prévu bonnes chaussures et/ou bâtons.
De plus la végétation y est si dense que nous pûmes seulement apercevoir ces étranges châteaux de terre et revînmes au car un peu déçus : nous restâmes sur notre faim ! Jolie phrase, n’est-ce pas, ceci afin de permettre aux 9 Godillot.e.s Ecossais, Anglais et Allemands ( nommés GEA par la suite) de réviser le passé simple que les français eux utilisent couramment !!!
Nous arrivons à l’hôtel vers 18h30 .
Michel dit Michaelus aquarius, nous fait son second plouf de la journée dans la piscine ma foi un peu verte ( deuxième exploit ! ), ce qui ne nous incite pas à faire trempette…tandis que d’autres commencent à s’installer pour un apéro « godillots » sur la terrasse avant le repas pris autour d’une immense table : 17 d’un coté et 16 de l’autre car nous étions, j’ai omis de le dire : 32 godillotes et godillots à ce voyage , Gaby et Peter ayant pu se joindre à nous au dernier moment, avec en plus notre chauffeur.
Les blagues et autres divertissements post-souper , dont un excitant jeu du cadeau mystère, ont été filmés par notre cinéaste Daniel qui vous les fera partager dans son prochain court métrage … et puis désolée …j’avais oublié mon APN et remonter mes deux étages… pas eu le courage!!!
Et vers 10 h, tous au paddock - plumard - pieu - pageot - pucier ( initiation des GEA à l’argot du mot « lit »)
Bonne nuit ! Good night ! Gute narcht ! Not vat ( en breton) ! Bouon nieu ( en normand) Buena nuisit (en occitan) ! Bona nuèch ( patois auvergnat) ! Bôna nuet ( savoyard)! J'ai oublié personne? Les alsaciens , les italiens et les belges étant absent.e.s, qu'ils et qu'elles sachent qu'on les regrette bien !
A demain !
Annie RENAUD blogueuse