Du col de Couize au Prat de Labat 13 Nov 2021
Les Godillots partent "à la chasse"
😏 (sans le savoir !) 😏
Départ du col de Couize, sur la D 39 entre Félines-Termenès et Maisons, pour 13 Godillots et nous sommes le Samedi 13 :
"heureux présage" d'après JP qui scrute le ciel un peu tourmenté ! 😎
Un sentier large que nous prenons avant d'atteindre le GR 36A.
Une végétation de chênes pubescents et d'érables de Montpellier qui se teintent de jaune et de roux.
- Le Chêne pubescent : famille des Fagacées. Arbre à feuillage caduc, dont les feuilles alternes (décalées) sont recouvertes de duvet sur la face inférieure ( d'où cet aspect blanchâtre) mais lisses sur la face supérieure, avec de nombreux lobes et un pétiole court
- l'Erable de Montpellier : famille des Acéracées. Arbre à feuillage caduc lui-aussi, dont les feuilles opposées ont 3 grands lobes caractéristiques, sans poils (glabres), au long pétiole. En automne, il prend une teinte jaune doré et parfois rouge pour virer ensuite au marron.
La descente se poursuit vers le village, parmi les Chênes verts.
Le Chêne vert : famille des Fagacées, au feuillage persistant (qui ne tombe pas), aux feuilles alternes couleur vert luisant sur le dessus, portant des épines quand elles sont jeunes ( d'où le nom de faux-houx donné à l'arbre). Arbre emblématique de notre garrigue.
Arrivée (km 2,5) au charmant village de Palairac.
4 de nos Godillottes ne résistent pas au plaisir d'une halte sur le banc communal, très souriantes et heureuses de poser pour la postérité.
PS : photo de droite, voilà les mêmes, quelques années plus tard.
🤣 Moins souriantes, sans bâtons mais peut-être déambulateurs !!!!!!!!!!!!! 🤣
Traversée du village.
Tiens : encore un "artiste en herbe" qui a décoré son entrée.
JP a sans doute reconnu "certains de ses ancêtres" d'où son air réjoui !!!!!!!!!!!! 😊
Et nous entamons une longue montée de 3 km. sur une piste forestière du GR 36 A.
Surprise : des écriteaux nous indiquent la présence d'une chasse au sanglier, qui débute à un croisement.
Et en effet, voici une meute de chiens composée essentiellement de chiens courants (chiens qui poursuivent le gibier) du type Beagle, une race d'origine anglaise, de taille petite à moyenne, au poil court, avec des pattes courtes sur un corps bien compact et musclé (comme le Godillot d'autrefois 😄 ) et au pelage souvent tricolore blanc, marron et noir.
Les chasseurs nous recommandent la prudence : notre parcours longe la zone de chasse jusqu'au dernier col ( dans les coumes de Quille et Fenouillette) mais ne la traverse pas. Ouf !!!!!!!!!!!!!!!!
1er col : la Croix de pierre.
La pente se fait maintenant plus douce jusqu'au 2e col : celui d'En Couloum. (km 5) : petite halte de récupération.
Dernière montée jusqu'au 3e col : celui de l'Homme mort.
Frère Jean a pris la tête de la troupe, fier d'être le 1er.
Nous voici sur le plateau du Prat de Labat, finie la montée. !!!!
C'est là que nous allons faire la pause-déjeuner.
Notre amie Elsa a encore des problèmes (comme d'habitude) avec son siège pliant ( de fabrication anglaise 🤔) : la plupart d'entre nous préfèrent le contact de l'herbe.
Repas vite expédié : il ne fait pas très chaud et la chasse n'est peut-être pas terminée.
On longe la métairie de Labat avec son élevage ovin, au milieu des chênes verts.
Un aboiement plutôt plaintif et une nouvelle rencontre au km 8 : un "participant à la chasse" qui a l'air de s'être perdu.
Je pense qu'il s'agit d'un Petit gascon Saintongeois ( Race d'origine française. Taille moyenne à grande. Poil court et serré. Robe blanche, tachée de noir. 2 taches noires placées de chaque côté de la tête, couvrant les oreilles et le contour des yeux. Les joues sont de couleur feu, de préférence pâle.) Tiré de Wikipédia.
La descente se poursuit en douceur, avec quelques haltes pour observer le paysage.
En bas, le village de Davejean et au loin, plein sud, la silhouette du château de Quéribus.
Tout à coup, près du chemin, un trou dans le talus : une ouverture vers une mine dont l'entrée est obstruée par un éboulement.
JP se lance dans l'exploration mais ne va pas bien loin. Cette région fut autrefois exploitée pour ses métaux : fer surtout mais il n'y a plus rien de nos jours et toutes les entrées sont plus ou moins visibles encore ( et peuvent présenter un danger si l'on sort des sentiers).
Nous rejoignons rapidement le Col de Couize et le parking, sous quelques gouttes de pluie.
Une balade agréable, de petite difficulté car souvent sur piste et dont la longueur a été raccourcie ( 13 km) pour cause de chasse. Comme quoi, le 13 porte bonheur car nous sommes toujours 13 et en pleine forme !!!!!!!!!!
🙂 Jacques le cathare 🙂
La pensée du jour :