25 juin 2103 : Les Gorges de Colombières (34)
14 volontaires pour la dernière rando d'une journée de la saison 2012-2013 cataloguée difficile : 10,5 km et 636 m de dénivelé. Jacques, Syd et Jean désignés comme responsables du parcours seront donc obligés de ramener tout le monde à bon port.
Colombières sur Orb , située au pieds du Caroux, doit son nom aux grands colombiers où l’on élevait les colombes. Ses gorges sont très appréciées des baigneurs, des grimpeurs et des...randonneurs.
Dur ! Dur ! Dès le départ le sentier en escaliers de pierre est raide le bougre ! Tony se concentre et Joëlle commence déjà à râler !!!!!!
Après une bonne demi-heure d’efforts , il est temps de souffler un peu et de réchauffer nos vieux os. Jean-Jacques a l’air absent , nos deux girls se demandent ce qu’elles sont venues faire dans cette galère tandis que Syd discute avec Herbert comme si de rien n’était.
Belle vue sur la vallée , même si Claude semble chercher quelque chose dans le ciel , mais quoi au juste?
Petite pause “ para beber y comer” mais seule Sheila a gardé le sourire : sacrés Brittons !!!!
Une note de gaité dans ce monde de “brutes” : frêle mais joliment colorée, cette digitale pourpre...
Curieux ce tronc de marronnier décharné avec sa gueule gargantuesque et ce semblant de cornes : bizarrerie de la nature ou élucubration écervelée du photographe ?
Herbert et Claude semblent poser avec fierté devant ce qui ressemble à la bête qu’ils viennent d’abattre : de biens curieux “Tartarins” et pourtant nous sommes loin de Tarascon (1) , peuchère !
(1) Tarascon sur Rhône , ville où est né Claude !
Enfin la maison troglodyte tant attendue . Quelques courageux s’y aventurent malgré le danger mais reviennent bredouilles : le décor intérieur n’a rien d’un palace. Un abri bienvenu en cas d’orage car la présence d’un feu atteste du passage d’êtres humains il y a peu de temps: sur que ce ne sont pas des hommes de Cromagnon !
Comme nous approchons du but , la végétation s’éclaircit et révèle une certaine beauté; l’eau y coule à flots mais hélas le vent du Nord redouble.
Elisabeth serait bien tentée par une petite trempette mais est-ce bien raisonnable?
Ouf ! Voici le gîte d’étape et avec lui la fin de l’ascension et le début des agapes
Les sourires sont revenus avec la douce chaleur du soleil et grâce à quelques”canons” bien ajustés de ce nectar réparateur et réconfortant que les connaisseurs appellent “jus de la treille”. Liquide bienfaiteur qui rend les femmes graves et les hommes joyeux.
Après un petit café pour se donner du courage, la marche reprend dans un vent à “décorner les coc...” avec vue sur le Caroux au loin.
Qu’il est petit notre gîte!
Ces empilements de rochers évoquent quelques personnages grotesques de Carnaval : ces gros bonhommes joufflus et difformes que l’on brûle en fin de défilé. Mais ne s’agit-il pas plutôt d’une hallucination due aux vapeurs encore non diluées du précédent repas?
Beau parterre de fleurs plantées là par le “jardinier” céleste
Voici un parfait repère pour mouflons. En effet , l’un d’eux a surgi au loin. Malgré le vent violent , deux d’entre nous tentent de s'approcher : ils sont bien là , 2 femelles ou une femelle et son petit . Hélas les photos seront un peu floues.
Très jolie vue sur la vallée de Bédarieux puis c'est la descente vers Colombières , plus facile que prévue , par une ancienne voie romaine caladée.
Un papillon pointe son nez ça et là : sans doute un Semi Apollon (Parnassius mnemosyne ), demi frère de l'Apollon
En arrivant au village nous retrouvons la rivière et sa cascade : c’est le ruisseau d’Arles qui se jette dans l’Orb à Colombières.
Belle pause de 5 godillotes en pleine forme après ce bel effort ! Mais il en manque encore une? Où est passée Colette? Sans doute en train de photographier ou de ramasser quelques fleurs comme ce millepertuis : hypericum perforatum.
Fin de l’épopée
Les blogueuses de service étant absentes à cette magnifique randonnée, c'est Jacques qui a pris sa plume pour commenter ses photos. La photo du millepertius est de... Colette!