Rando à Aigne - 2 mai 2018
Une voiture de collection, et une collection de …18 Godillots pour cette randonnée sur la commune d'Aigne, dans l'Hérault.
Nous quittons le village d'Aigne pour aborder un paysage qui ressemblerait presque au Colorado de Rustrel en Provence.
Le paysage devient plus familier :
Quelques flaques avec des têtards. Cela aurait dû éveiller notre attention ...
… un fossé rempli d'eau, et nous voilà presque transformés en Godillots têtards. Mais cette fois-ci, pas besoin de se « dégodiller » !. Jo se dévoue et jette quelques cannes de Provence pour nous permettre d'enjamber cet obstacle.
Après le franchissement du fossé, un petit avant-goût des Pyrénées avec le franchissement de ... la brèche de Roland.
Puis de nouvelles péripéties : perte du tracé, broussailles et branchages, descente abrupte … mais l'assistance est présente!
Place à la botanique avec ce tout jeune glaïeul, ce magnifique coquelicot, et le lin de Narbonne plante patrimoniale en compagnie de l'euphorbe Réveille matin.
Plus rare est la plante qui suit : l' « Aristoloche à grandes feuilles » qui a intrigué Carla et Francine.
Cette plante produit de longues tiges et des fleurs typiques de couleur brune.
Francine qui avait tout d'abord pensé à une plante carnivore n'était pas loin de la vérité. En effet, la grande sœur, l' « Aristoloche géante », liane tropicale originaire du Brésil, possède une énorme fleur qui elle, est bien carnivore.
Le village d'Aigne est en vue. Il n'est que 16h00, le groupe décide alors de visiter ce pittoresque village, appelé « le village escargot ». En son cœur se trouve en effet une circulade dont le tracé ressemble à la coquille d'un escargot.
Le site Grand Sud Insolite, nous indique que « Aigne doit son nom à la « Villa d'Annius », vétéran de Jules César.
Sa singularité tient à son architecture, rare pour l’époque médiévale.
En effet, Aigne est constituée d’une circulade, rue principale unique qui s’enroule jusqu’au cœur du village. Une « circulade dont sont fiers les Aignois ». Un « Cagarol » ou « Cagarou » comme ils aiment à l’appeler.
« Per veïre lo cagarau, cal totjorn pasar per lo même trauc » « Pour visiter l'escargot, il faut toujours passer par le même trou…».
Au centre du village, on peut voir l'église Saint-Martin, de style roman, complété par un style gothique, surmontée de trois cloches dont la plus récente, décorée, est inscrite aux monuments historiques.
Nous empruntons la rue des Fossés et nous nous attardons devant une étrange demeure dont les murs comportent de nombreuses sculptures. Au-dessus du porche, Jean-Jacques croit même retrouver une tête connue... Un lointain cousin ?
Devant le pas de porte, serait-ce le sculpteur qui réclame la pièce pour la découverte de ces chefs d'oeuvre ?
La visite reprend à travers les ruelles étroites du village
Pour Francine, pas de doute : nous sommes devant la maison d'une sorcière … sa voiture est garée devant l'entrée
Une placette plutôt sympa ...
… avec deux bergers
Et pour terminer, la découverte d'un restau attracrif qui appelle à revenir. Son enseigne colle à l'image du village : « Lo Cagarol »
Daniel